On parle beaucoup de l'alimentation de nos enfants, on se questionne sur nos habitudes alimentaires à la maison. On en parle souvent entre parents devant l'école. On en parle dans l'école. On s'interroge sur les petites collations du matin, surtout par rapport aux enfants qui ne veulent pas déjeuner à la maison pour lesquels il est important de manger avant de commencer une matinée d'école.
Il y a toutes ces campagnes de publicité sur les fruits, les légumes, le calcium, l'abolition du grignotage, les produits bio, les aliments congelés, conditionnés...

Parents sereins ou parents inquiets, les cafés-parents qui se déroulent à Lunéville depuis le mois de mars nous aident à prendre le temps de discuter et nous informer auprès des animateurs/conseillers Clef et Conseil-Général.
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Tout d'abord avec une exposition consacrée à l'alimentation des enfants qui rappelle l'indispensable : l'équilibre alimentaire.
Puis une "vision choc", celle de quantité de petites assiettes où s'amoncellent des bonbons, croissants, barres chocolatées, saucisson, gâteaux, hamburgers...Et juste à côté leur valeur en sucre et en huile !

37 morceaux de sucre pour cette bouteille de boisson gazeuse sucrée que les enfants aiment temps...6 morceaux, et une cuillère à soupe d'huile pour cette cuillère de bonne pâte à tartiner...

Les parents à l'école V.Mareuil.                                                                                               

Certes, tout cela on le sait...enfin presque. Mais ça réveille, on fait le tri dans notre tête, dans nos placards de cuisine....
Mais l'essentiel est bien dans les échanges entre parents et animateurs/conseillers. On se rend compte que notre enfant ressemble à d'autres enfants, que son acharnement à ne pas manger les légumes est évoqué à l'identique par une autre maman. On apprend qu'il y a d'autres façons de cuisiner les légumes. On explique nos stratégies pour qu'il goûte aux fruits. On raconte les cachettes de bonbons et gâteaux. On réfléchit aux moyens de convaincre les mamies (surtout) de ne pas remplir les poches de leurs petits en friandises, de ne pas plaquer à chaque repas de midi: frites ou pâtes. Des parents évoquent aussi leurs grandes difficultés, fatigue et/ou inquiétudes face à leur enfant qui développe autour de la nourriture un blocage, une accoutumance...
Eviter le stress pour faire du repas un moment agréable pour tous, tel est le rêve de tout parent dont l’enfant ne mange pas ou peu.

Alors entre parents, avec la conseillère, on se dit qu'il ne faut pas rester tout seul lorsque l'on est très inquiet. On peut en parler avec des personnes de confiance que sont des amis, un médecin, un pédiatre...

Morceaux choisis :
"Le fait qu’un enfant « ne mange pas » ne doit pas devenir le problème numéro 1 de la famille. Il ne faut pas oublier que dans notre société moderne, le nombre d’enfants sous-alimenté est fort heureusement quasiment nul."
"En france nous accordons encore des valeurs au temps de repas pris ensemble, autour d'une table. Il faut résister au courant où chacun fait pour soi".
"Le moment du repas devrait être un moment chaleureux, ce n'est pas facile évidemment à maintenir. Parce que c'est souvent un moment où l'enfant nous pousse à bout, où l'on discute avec son conjoint de problèmes (y'en a toujours).."
"Chaque enfant est différent, ses besoins alimentaires, son caractère, son rythme. Il faut connaitre son enfant et respecter sa différence."

 

A la rentrée 2008/2009, d'autres actions en relais des cafés-parents-école devraient être proposées par les associations qui travaillent auprès des familles. Ces actions entrent dans le cadre du dispositif REAAP, le Réseau d'Ecoute, d'Aide et d'Accompagnement des Parents, animé et financé par la CAF, le Conseil Général et la DDASS)

 

Faites suivre !