Passage de témoin à la CLEF Version imprimable

Passage de témoin à la CLEF

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Qui sommes nous ? Version imprimable

Sur le territoire du Lunévillois, la CLEF réunit les acteurs de terrain et institutionnels pour trouver des leviers pour une nouvelle prise en compte de l'enfant et de sa famille.
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la CLEF : pôle ressources Version imprimable

la CLEF : pôle ressources

 2019. La CLEF et tout le réseau petite enfance 0-4 ans du territoire du Lunévillois participe à la co-création d'un spectacle  poétique, chaleureux et interaction sur la question des écrans avec la Cie ABOUDBRAS.
23 représentations suivis d'autant de rencontres avec les parents se développeront du 18 mars au 5 avril !
les acteurs du terrioire racontent : http://clef.viabloga.com/news/les-rencontres-parents-en-direct-pour-grandir-en-sante-avec-les-ecrans



2018. Création d'un carnet d'Eveil sur le développement des enfants pour "Grandir en santé avec les écrans". La matrice de ce carnet peut être partagée au niveau régional. Contact : Centre social Les Epis LUNEVILLE
Ce carnet est un support à l'échange avec les familles . En savoir plus : http://clef.viabloga.com/news/creation-carnet-d-eveil-grandir-en-sante-avec-les-ecrans



2017-2019

Le territoire du Lunévillois : Mobilisation autour des écrans pour les enfants « Parlons-en », disait l’invitation lancée par la Clef. Ils étaient très nombreux à vouloir le faire, mardi soir, au salon des Halles de Lunéville, plein comme un œuf pour le lancement de la campagne « Grandir en santé avec les écrans »




2018
Enfin, l'ouvrage est arrivé ! 
A tous les facilitateurs de langage sur le territoire du Lunévillois et tout particulièrement à l'équipe qui a ouvert une voie au sein du quartier Niederbronn-Zola (ludothèque et écoles maternelles), voici encore un bout de notre, de votre vie !
 Merci à Asforel de nous emmener avec eux, toujours plus loin : un livret, un film , un ouvrage de recherche et d'application pratique.Nous sommes en 2018, nous avons commencé à travailler ensemble en 2009. Et Depuis, plus 150 acteurs sur ce territoire du Lunévillois (enseignants, EJE, ATSEM, parents et grands-parents 
etc) se sont formés aux interactions langagières autour du jeu et du livre. 



(Depuis 2013)
 Apprendre à parler, pour apprendre à lire. Lorsque l'enfant connait des difficultés pour accéder au langage, le réseau se mobilise avec les enseignants de maternelle,  des bénévoles (qui peuvent se former avec la CLEF chaque année), avec des partenaires ASFOREL et Dialogoris pour accompagner la démarche ! Aujourd'hui les personnes formées avoisinent les 190 sur ce territoire du Lunévillois. On les nomme "les facilitateurs de langage " . Ils partagent des temps enfants et parents avec des supports livres pour pour aider les enfants à parler et à lire. Rejoindre les bénévoles en contactant luneville.clef@gmail.com. 



Depuis 2009 

Jouer pour apprendre à écrire et à compter. 
L'outil «le langage en jeu » menée sur le quartier Niederbronn à Lunéville auprès des enfants scolarisés dans les écoles maternelles Alsace et Vosges a fait l'objet d'un grand chantier de travail (sur 4 ans) en collaboration avec le Donjeux et le soutien de l'ASFOREL Contacts et indications tarifaires - Le dossier - 




Jouer pour apprendre à écrire et à compter. 
Un film a été réalisé sur l'action "le langage en jeux" sous sa forme éducative/famille- mis en ligne sur le site National de l'Agence de Lutte Contre l'Illettrisme (ANCLI).
Pour rappel 6 professionnels de Lunéville  (enseignantes, éducatrices jeunes enfants et ludothécaire), ont pendant 4 années, travaillé à la création de l' outil "le langage en jeux" avec l'accompagnement de l'Association ASFOREL et le soutien des partenaires CLEF. Cette expérience de Lunéville conjuguée à d'autres expériences sur le langage et le jeux comme menées à Gapoù à Lyon ont conduit un groupe national* coordonné par l’ANLCI à réflèchir et proposer une démarche d'action éducative familles autour du jeu pour prévenir et lutter contre l'illettrisme.
 http://www.anlci.gouv.fr/Mediatheque/Outils-ANLCI/Une-demarche-AEF-autour-du-jeu-pour-prevenir-et-lutter-contre-l-illettrisme...
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L'expérience de la CLEF est partagée Version imprimable


Au Conseil Départemental le 17 mai 2019. A l'invitation des Délégués Départementaux de l'Education Natioanle en lien avec la PMI, la CLEF est invitée à communiquer sur l'action "Grandir en santé avec les écrans"




 La parentalité est aujourd’hui un sujet investi par beaucoup d’acteurs et reconnu comme une priorité de travail dans de nombreux territoires. 

En Meurthe et Moselle, Le professeur Sommelet animait le 19 octobre 2018 à l'initiativie de l 'ARS, un groupe de travail avec une quarantaine de représentants du milieu hospitalier/ de la santé, de l'éducation, de la formation et de la parentalité La CLEF était invitée pour présenter son action "Grandir en santé avec les écrans". En savoir plus sur les objectifs 

Label Le ​ Label ​"​ 40 ​ ​ ans ​de ​la politique de la ville ​ - inventons les territoires de demain"​ a été décerné à la CLEF pour son action : "le pluridisciplinaire" au service du lien écoles-familles" .

Ce label reconnait la valeur de cette action pour son objectif de promouvoir une image positive des quartiers et de leurs habitants.
Et à travers cette reconnaissance, ce sont bien 10 années de réflexion et travail partagés entre 
les divers acteurs qui composent la CLEF qui sont salués !.





Participation au congrès de l'AGGEM le 4 juillet 2018 à Nancy, avec Asforel et les Délégués départementaux Education Nationale - Les (en)jeux des écrans - "Apprendre à parler, pour apprendre à lire"





Apprentissage du langage : des pratiques innovantes pour gommer les différences de niveau chez les enfants À l'occasion des assises de la maternelle qui s'ouvrent mardi 27 mars, le monde de l'enseignement étudie des techniques pédagogiques innovantes déjà en place dans certains établissements. Exemple dans une école de Lunéville, en Meurthe-et-Moselle.  Article France Info  Reportage France Bleu 


La Société Française de Santé Publique travaille depuis 3 ans à un projet sur le lien accompagnement à la parentalité-réduction des inégalités sociales de santé.La CLEF est invitée, le 19 janvier 2018, à s'exprimer sur ses expériences sur l'atelier "élaboration de politiques territoriales d’accompagnement à la parentalité" (Mise en avant des actions : Heures des parents, Langage et socialisation et Grandir en santé avec les écrans) - Synthèse en cours de rédaction...

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Nous contacter Version imprimable


 Raphael BECK 
Centre Social et Culturel Les Epis 03.83.74.37.70 - direction.epis@orange.fr

les membres de l'équipe technique sont aussi à votre disposition...

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CLEF soutien à la parentalité en 10 actions Version imprimable

*(...)"Accompagner les parents, … Oui, mais comment ?

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CLEF : ressources et contributions Version imprimable

La CLEF depuis 2006 a initié plusieurs recherches actions concrétisées par des créations d'outils qui ont pu être transposées sur le territoire selon les spécificités des publics et acteurs porteurs REAAP notamment. Ces expériences ont dépassé aussi le cadre géographique du territoire du Lunévillois pour être diffusé sur le national au travers de belles collaborations . Merci à ASFOREL, les Souricieuses, la Cie l'étoile et la Lanterne, Aissate, l' ANLCI, la fondation SNCF, l'ARS, et les partenaires locaux: acteurs de terrain et partenaires institutionnels : CAF, Conseil Départemental, Municiplaité de Lunéville, Direction Départementale de la Cohésion Sociale et l'Education Nationale. 
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Journal de bord Technique et Pilotage Version imprimable

L'actualité des Comités de Pilotage et Technique de la CLEF
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Les échos de la presse Version imprimable



















Paru dans le Magazine Municipal Septembre 2017


Paru dans le dossier 3contrat Territoire Solidaire (CTS) 2016-2021


 

La nouvelle campagne de la Clef cible la maîtrise des écrans à toutes les étapes de la vie des enfants.
La nouvelle campagne de la Clef cible la maîtrise des écrans à toutes les étapes de la vie des enfants.
Avec l'aimable autorisationde :© L'Est Républicain, JEUDI 18 février 2016/  Lunéville et sa région - Droits de reproduction et de diffusion réservés
TOUS LES PARENTS le constatent : les écrans n’attendent pas le nombre des années pour envahir le quotidien des enfants. Et les tout-petits ne sont pas en reste, qui en démontrent bien souvent sur ce sujet à leurs grands-parents.
Les écrans font désormais partie de notre vie, de quelques mois à plus de 77 ans, l’important étant de savoir maîtriser leur utilisation pour qu’ils n’occultent pas d’autres apprentissages et savoir être. Suite


Le planning des actions est prêt, les membres du collectif aussi.Le collectif Coordination lunévilloise enfance famille fait sa rentrée, certaines de ses actions ont vocation à se développer dans le Lunévillois - Avec l'aimable autorisationde :© L'Est Républicain, MERCREDI 16 septembre/  Lunéville et sa région - Droits de reproduction et de diffusion réservés

Le planning des actions est prêt, les membres du collectif aussi.

« Le cœur même de ce collectif, ce sont les partenaires, tous issus de services, associations, institutions… qui tournent autour de l’enfance et de la famille », rappelle Anne Houot, lors de la réunion de rentrée du collectif de la CLEF (Coordination lunévilloise enfance famille) dont elle est coordinatrice. Son rôle, depuis 1999, s’inscrit dans une mission de soutien à la fonction parentale, mais aussi éducatif en œuvrant à la diffusion d’informations, formations et actions auprès des professionnels de l’enfance et du grand public.


Ces deux journées proposées par la CLEF ont pour but d’aider les professionnels -et aussi les parents – à pouvoir « mettre des mots » pour résoudre des situations conflictuelles au sein de groupes d’enfants.Ces deux journées proposées par la CLEF ont pour but d’aider les professionnels -et aussi les parents – à pouvoir « mettre des mots » pour résoudre des situations conflictuelles au sein de groupes d’enfants. LES MOTS QUI DELIVRENT...
Avec l'aimable autorisationde :© L'Est Républicain, MARDI 17 février 2015/  Lunéville et sa région - Droits de reproduction et de diffusion réservés
« TANT QUE L’ENFANT n’a pas les mots pour s’exprimer, il va utiliser son corps et le cri pour dire son mécontentement et pour qu’on s’intéresse à lui : il va mordre, taper… Après, lorsqu’il grandit, il faut un entraînement à la parole, au langage », explique Anne Houot, la coordinatrice de la CLEF (Coordination Lunévilloise Enfance Famille). « Nous aidons les professionnels qui aident au développement du langage en y associant les parents...

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Parents, oui mais pas tout seuls Version imprimable

Comment tenir bon face à la difficulté d'éduquer? De nombreux parents choisissent  la voix de l'accompagnement et de la solidarité"


Avec l'autorisation de V.Lalann - Photographe et Agnès AUSCHITZKA.

"Tous les parents veulent le meilleur pour leur enfant. C’est certain. Mais combien sont-ils à douter de leur capacité d’être de bons parents ? Sans doute beaucoup, si l’on en juge par le nombre de demandes d’aide et de soutien qui s’expriment aujourd’hui. Parfois, les premiers signes de la perte de confiance apparaissent dès le retour de la maternité. Ce fut le cas pour Elisabeth Farre qui, 15 ans après la naissance de son premier enfant, se souvient : « Chaque nuit, pendant près de trois ans, dit-elle, je me suis battue avec ma petite fille qui ne voulait pas dormir et me le faisait savoir à grand renfort de colère et de chantage. Un cauchemar éveillé qui a gâché mon bonheur d’être mère, d’autant que je n’étais pas soutenue par mon mari, très souvent à cause de son métier. J’avais lu des tas de livres, mais je ne m’en sortais pas. A mes yeux, j’étais vraiment une très mauvaise mère.(...)....,

"Tous les parents veulent le meilleur pour leur enfant. C’est certain. Mais combien sont-ils à douter de leur capacité d’être de bons parents ? Sans doute beaucoup, si l’on en juge par le nombre de demandes d’aide et de soutien qui s’expriment aujourd’hui. Parfois, les premiers signes de la perte de confiance apparaissent dès le retour de la maternité. Ce fut le cas pour Elisabeth Farre qui, 15 ans après la naissance de son premier enfant, se souvient : « Chaque nuit, pendant près de trois ans, dit-elle, je me suis battue avec ma petite fille qui ne voulait pas dormir et me le faisait savoir à grand renfort de colère et de chantage. Un cauchemar éveillé qui a gâché mon bonheur d’être mère, d’autant que je n’étais pas soutenue par mon mari, très souvent à cause de son métier. J’avais lu des tas de livres, mais je ne m’en sortais pas. A mes yeux, j’étais vraiment une très mauvaise mère.(...).

Aujourd’hui, Elisabeth, mère de trois grands adolescents, se bat toujours. Et sans doute beaucoup plus encore, tant les sujets de frottement sont nombreux à cet âge : le rangement de la chambre, le port du casque, les sorties, le travail, les copains, la télé, Internet, la tenue vestimentaire… « Tout est problème et c’est usant », reconnaît-elle. Mais si Elisabeth garde le moral et ne baisse pas les bras, c’est qu’elle a retrouvé confiance en elle et en ses compétences. Le déclic s’est fait après la rencontre de celle qu’elle appelle aujourd’hui avec tendresse « sa mamie de cœur ».
L’histoire ressemble à un conte de fées. Un soir où Elisabeth rentre chez elle avec ses trois jeunes enfants, épuisée par les courses de ravitaillement, elle rencontre dans le hall de son immeuble « la dame du dessus ».

« Je ne lui avais jamais parlé auparavant, dit-elle. C’était une femme âgée, très distinguée, qui m’intimidait. Ce soir-là, comme tant d’autres, mes enfants se chamaillaient, hurlaient et se tenaient très mal pendant que je me débattais avec mes paquets, les clés, le courrier et la poussette du dernier. J’étais morte de honte. Je craignais une remarque de la part de cette dame que mon second fils venait de bousculer légèrement. Or, surprise, elle s’est penchée pour ramasser un de mes paquets et m’a dit en caressant la tête de mon bébé : “Le temps des petits est loin pour moi. Je suis seule maintenant, venez donc déjeuner avec les enfants dimanche. Cela nous fera du bien à tous.” » Effectivement, ce dimanche, tout a changé dans la tête d’Elisabeth : « Nous avons échangé très simplement sur toutes sortes de choses, raconte-t-elle, et j’ai compris qu’on ne pouvait pas être bon parent tout seul. J’avais simplement besoin d’être aidée et accompagnée dans ma tâche de parent. »

Le monde de la petite enfance a été pionnier

Être revalorisé dans sa fonction de parent comme le fut Elisabeth par sa voisine, favoriser la solidarité et l’échange d’expériences, aider à l’harmonisation entre vie sociale et vie familiale, tels sont les objectifs des lieux de soutien qui se multiplient un peu partout depuis une dizaine d’années sous de multiples formes : groupes d’échange et de débat, services d’écoute et de conseils, cycles de formation, etc.

Sans doute le monde de la petite enfance, à travers les lieux d’accueil enfants-parents, a-t-il été pionnier dans cette démarche. « En impliquant fortement les parents au projet d’accueil de leur enfant et à la vie de la structure, nous avons développé une culture et une reconnaissance de la parentalité conçue comme une compétence spécifique à vivre en partenariat avec les professionnels », explique Emmanuelle Murcier, de l’équipe nationale de l’Association des Collectifs enfants-parents-professionnels (lire Repères). Et de défendre la variété socio-culturelle des familles engagées dans ces lieux d’accueil : « Parfois, note Emmanuelle Murcier, les différences de sensibilité ou de pratiques éducatives des familles provoquent des incompréhensions, voire des chocs culturels. Mais l’implication des parents à la marche de la structure les oblige à se parler. Au final, souligne Emmanuelle Murcier, ces échanges, mais aussi la création d’espaces de régulation, de débat et de médiation permettent de dépasser ces “chocs culturels”, pour mieux se comprendre, apprendre de l’autre et aussi, pour inventer un fonctionnement qui convienne à chacun. »

Dans le même esprit d’aide et de soutien, on doit citer désormais les sites parentaux, autonomes ou complémentaires d’autres supports (presse, télévision, association, etc.). D’un clic, les parents trouvent ainsi sur la Toile mondiale – les sites québécois éducatifs sont les plus anciens – une réflexion et des conseils. Dans les espaces forum, ils peuvent aussi poser leurs questions et échanger leurs expériences avec d’autres parents, voire des professionnels.

Être revalorisé dans sa fonction de parent comme le fut Elisabeth par sa voisine, favoriser la solidarité et l’échange d’expériences, aider à l’harmonisation entre vie sociale et vie familiale, tels sont les objectifs des lieux de soutien qui se multiplient un peu partout depuis une dizaine d’années sous de multiples formes : groupes d’échange et de débat, services d’écoute et de conseils, cycles de formation, etc.

Sans doute le monde de la petite enfance, à travers les lieux d’accueil enfants-parents, a-t-il été pionnier dans cette démarche. « En impliquant fortement les parents au projet d’accueil de leur enfant et à la vie de la structure, nous avons développé une culture et une reconnaissance de la parentalité conçue comme une compétence spécifique à vivre en partenariat avec les professionnels », explique Emmanuelle Murcier, de l’équipe nationale de l’Association des Collectifs enfants-parents-professionnels (lire Repères). Et de défendre la variété socio-culturelle des familles engagées dans ces lieux d’accueil : « Parfois, note Emmanuelle Murcier, les différences de sensibilité ou de pratiques éducatives des familles provoquent des incompréhensions, voire des chocs culturels. Mais l’implication des parents à la marche de la structure les oblige à se parler. Au final, souligne Emmanuelle Murcier, ces échanges, mais aussi la création d’espaces de régulation, de débat et de médiation permettent de dépasser ces “chocs culturels”, pour mieux se comprendre, apprendre de l’autre et aussi, pour inventer un fonctionnement qui convienne à chacun. »

Internet ne remplace pas les rencontres

Ces sites connaissent un succès grandissant. La facilité et la rapidité d’accès de l’outil Internet y sont sans doute pour une bonne part, comme le note cette mère de famille : « Le jour où on découvre que son fils fume des joints, on est bien content de pouvoir trouver quelques infos et conseils sans attendre que l’association de parents d’élèves programme une réunion sur le sujet », confie Anne-Laure Farnier. Pour Catherine Chavelli, auteur du site accompagnerlavie.net, l’anonymat du Web est une deuxième explication. « Les parents, souvent stigmatisés aujourd’hui, n’osent pas dire leurs difficultés. Sur Internet, c’est possible car personne ne les juge. » Pour autant, elle qui a une expérience d’accompagnement tant dans le milieu de la petite enfance qu’auprès des personnes en fin de vie, insiste sur les limites de cet outil : « La relation virtuelle ne peut être qu’un premier pas, souligne-t-elle, car rien ne peut remplacer des rencontres et une entraide concrètes. » « Dans l’idéal, dit-elle encore, l’accompagnement devrait être une façon d’être au quotidien avec les autres. Accompagner un parent, le soutenir, c’est le toucher en profondeur, sans les masques sociaux, les conformismes de pensée, les bienséances, les étiquettes… »

Certaines situations familiales, parce que plus difficiles que d’autres, demandent un accompagnement et une entraide spécifiques. Là encore les initiatives sont nombreuses : c’est telle association de parents d’enfants handicapés qui organise des groupes de paroles pour les frères et sœurs ou telle municipalité qui ouvre un espace aux parents étrangers et met à leur service des traducteurs qui les accompagnent dans leurs démarches administratives. Ou encore, plus original, ce réseau « dixiemefamille.com », qui à l’aide d’Internet et s’appuyant sur le bénévolat, développe un système solidaire de soutien aux familles en situation de grande précarité ou de détresse morale (lire témoignage). Mais attention, ne nous trompons pas, martèle son fondateur et président : « Si les parents ont besoin d’être soutenus et accompagnés, certains plus que d’autres, ils ont aussi besoin d’être assurés qu’ils ne sont pas les seuls à devoir assumer la responsabilité de l’éducation de leurs enfants. »

par Agnès AUSCHITZKA.


Et chez nous ?

Qui sont les que nous rencontrons aujourd'hui sur le Lunévillois? Et nous-mêmes, comme , sommes-nous différents de nos propres ? Est-il plus difficile d'être parent aujourd'hui ? Ils sont, nous sommes,  à la recherche d'un équilibre entre foyer, travail, société...
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Des Points de repère pour la CLEF Version imprimable

La démarche CLEF s'inspire dans son quotidien d'autres pensées et actes forts comme par exemple :

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