Avec l'aimable autorisationde :© L'Est Républicain, 14/03/2014/  Lunéville et sa région - Droits de reproduction et de diffusion réservés

Peinture au sol dans la cour de récréation de l’établissement scolaire.

Marcel Jeanbert et Éric Taverne ont profité des vacances d’hiver pour venir, bénévolement, soutenir le projet mis en place par deux enseignantes de l’école primaire du Haut Jardinet. Ils sont venus peindre des jeux coopératifs au sol dans la cour de récréation de l’établissement.

Cette action est mise en place dans le cadre du travail de fond réalisé par Christelle Cayet et Anne Taverne pour combattre la violence qui a tendance à se développer dans la cour de récréation. Ce travail fait suite aux animations organisées juste avant les vacances par les élèves, qui ont pu ainsi réfléchir sur ce qui provoquait les conflits entre eux et comment y remédier....,

C’est suite à cette analyse collective qu’il a été décidé de lutter contre la violence et de renforcer la cohésion au sein des écoliers et de mettre en place des actions autour de jeux coopératifs du type marelle, jeux de la lune etc. Les jeux coopératifs ont comme principes importants : l’échange et l’entraide entre les joueurs, les joueurs ont le choix de coopérer ou non, chacun est responsable de sa position dans le jeu. Il faut mettre en avant le faible coût de mise en œuvre de ces jeux qui ont demandé un peu de bonne volonté, un bidon de peinture fourni par la mairie et quelques heures de travail.

A la rentrée, enseignants et enfants rejoindront le chemin de l’école dans de bonnes conditions avec une cour de récréation en voie de pacification.
 

Badonviller Et si on parlait violence ?

paru le 04/03/2014
 

C’est le thème retenu par deux enseignantes de l’école primaire du Haut Jardinet, Christelle Cayet et Anne Taverne.

Cette question est celle que viennent d’aborder avec leur classe juste avant les vacances d’hiver ces deux professeurs des écoles.
Pour cela, elles ont décidé de mettre leurs efforts en commun, de mélanger leurs élèves et de mettre en place des groupes de travail mixte. Ce travail de fond sur la violence au quotidien s’est déroulé en deux parties bien distinctes.

La première a été réalisée avec, comme moyen de soutien pédagogique, un site internet éducatif dédié à ce sujet où les enfants ont pu visionner une série de petites vidéos très courtes sous forme de dessins animés mettant en avant des actes de violence quotidienne jouée par des animaux sans toutefois donner de réponse à ces actes de malveillance.

La deuxième partie a été de mettre les écoliers par petits groupes autour d’une table avec une feuille, un stylo et un thème parmi ceux qui ont été visionnés et de leur permettre d’en débattre et de trouver leurs propres réponses par rapport à leur vécu et les conflits qu’ils peuvent rencontrer entre eux pendant leur scolarité. Bien sûr en fin de séance, chaque groupe a présenté son travail au reste de la classe.
Les thèmes abordés ont été par exemple le harcèlement, la moquerie par rapport au handicap et à la différence, l’accusation à tort, la violence gratuite etc. La conclusion de cette animation est que les enfants peuvent avoir un esprit très critique sur leur propre comportement au quotidien dans lequel ils sont en permanentes recherches de cadre et de limites. Le but ultime étant de faire évoluer leur comportement et leur relation avec les autres et de désamorcer les conflits par la discussion.

 

 

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