Dans le Sud meurthe-et-mosellan, les situations peuvent être très contrastées. Ainsi dans la ville fief de l’arrondissement, 898 enfants vivent des vendredis après-midi menés par 51 agents de ville (ATSEM, accompagnateurs, animateurs…) et une quinzaine d’associations. Plus d’une trentaine d’activités leur sont proposées. Si le sport est bien représenté, l’éventail du choix offert aux écoliers de Lunéville va de l’initiation vélo à la prévention routière en passant par des ateliers origami, musique, jeux de société, photos ou allemand....,

Réalisation d’un journal

Transportons-nous dans le canton de Badonviller. Les élèves du chef-lieu ont eu, à compter de la mise en place en septembre 2014, le choix entre une dizaine d’activités. De 180 à la première période, les initiations profitent depuis à un effectif allant jusqu’à 142 têtes. Les familles formulent 3 à 4 vœux chaque trimestre. A la liste initiale (country, fabrication de pain et beurre/atelier auprès des animaux et du jardinage, jeux coopératifs, découverte du livre et jeux de construction pour les tout-petits, couture, jeux créatifs, marionnettes, musique, football) s’ajoutent cette année la réalisation d’un journal, la découverte de l’anglais et des danses traditionnelles. Ces découvertes sont assurées partiellement par des employés communaux, d’autres sont sous-traitées à des associations ou à l’école de musique, les dernières enfin sont aux mains de bénévoles.

Les plus prisés des enfants ? Les activités créatives et le football. Le créneau dévolu au ballon rond ne désemplit pas. Ces NAP sont concentrées le vendredi de 13 h 20 à 15 h 40, par séquence d’une heure et demie. L’accueil périscolaire, dont bénéficient 122 enfants, existait déjà mais il a fallu s’adapter au temps scolaire du mercredi matin. Coût annuel pour la commune : 15.000 €.

C’est justement l’aspect financier qui a constitué l’un des freins pour la mise en place des NAP à Pexonne, située à 3 km de Badonviller. Ici, 52 enfants, de ce regroupement scolaire englobant Angomont et Bréménil suivent leur scolarité dans cette petite bourgade de 380 habitants. Pour mettre en place les NAP, « il aurait fallu relever l’imposition. L’absence de salle, de bâtiment éducatif et de structure sportive pour ces activités nous a aussi conduits à renoncer à cet investissement », justifie Dominique Foinant, maire de Pexonne.

Pascale BRACONNOT

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