(C)photo : FannyH
L’équipe d’Apriles qui, comme chaque année, était présente aux Assises, a décidé de consacrer sa newsletter de juin au thème de l’enfance....,
La huitième édition des désormais incontournables Assises nationales de la protection de l’enfance vient de se conclure. Organisées par le Journal de l’action sociale en collaboration avec l’Observatoire national de l’action sociale, dont dépend Apriles, elles ont réuni plus de 2000 participants autour du thème “Protéger c’est prendre des risques. Comment mieux les assumer pour mieux agir?”. Aider un enfant à grandir, répondre à ses besoins, être à l'écoute de ses attentes, préparer son avenir, c'est prendre des risques. C'est vrai pour tout parent, mais peut-être plus encore pour les professionnels de l'aide sociale à l'enfance dont la responsabilité est sans cesse engagée. Or, souvent par peur de se tromper, d'empiéter sur les missions d'un autre, de ne pas respecter la “bonne distance”, ou de devoir assumer seul les conséquences…, la prise de risque est freinée. Et c'est la protection de l'institution qui, parfois, l'emporte sur la protection de l'enfant.

L’équipe d’Apriles qui, comme chaque année, était présente aux Assises, a donc décidé de consacrer sa newsletter de juin au thème de l’enfance. Fidèles au sujet abordé aux Assises cette année, nous consacrons un portrait à un fervent défenseur de la prise de risque en protection de l’enfance : Mohamed L’Houssni, directeur de l’association A.Rétis.

Nous avons également tourné notre objectif vers la Belgique, où les équipes pluridisciplinaires SOS Enfants apportent une réponse novatrice pour repérer et traiter les situations de maltraitance en collaboration avec l’ensemble des acteurs de leur territoire, professionnels comme citoyens. Une conception de la responsabilité solidaire constitue une véritable source d’inspiration quant à l’avenir des cellules de receuil des informations préoccupantes.

Parce que nous sommes convaincus que le rôle de l’école est primordial pour repérer et accompagner le plus tôt possible enfants et familles en difficulté, nous nous sommes rendus à Nanterre dans les Hauts-de-Seine, une des six communes françaises à disposer d’un service social scolaire dédié au primaire.

Nous avons également expertisé l’action, primée par l’Ocirp, d’un collège du Vaucluse où les élèves valides accompagnent leurs camarades en situation de handicap dans leurs apprentissages.

Plus au nord, dans le Finistère, pour répondre à la problématique des jeunes majeurs souvent livrés à eux mêmes à leur sortie des circuits de la protection de l’enfance, l’ADEPAPE et France Bénévolat ont mis en place un dispositif de parrainage s’appuyant sur des bénévoles qui apportent aide et écoute bienveillante.

Enfin, dans le département voisin du Finistère, nous nous sommes intéressés à la cellule de recueil des informations préoccupantes. Sa réorganisation a permis de repenser certaines pratiques et de réduire les délais d’évaluation.

Bonne lecture avec Apriles.

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