Gerbéviller : Le langage centre des apprentissages

Avec l'aimable autorisation de : L’ E S T R É P U B L I C A I N | V E N D R E D I 2 0 D É C EMB R E 2 0 1 3

Partant du constat fait à l’école d’une dégradation en matière de maîtrise du langage, pourtant la clé de tout autre apprentissage, une mobilisation se met en place, impliquant professionnels et bénévoles.

L’école, la coordination lunévilloise enfance familles (CLEF), la médiathèque, les services sociaux petite enfance, notamment, et une douzaine de bénévoles, parents, grands-parents, anciens enseignants, assistantes maternelles ou familles d’accueil, ont décidé d’apporter une contribution pour faire évoluer favorablement cette acquisition essentielle...,

« Les troubles du langage représentent 26 % de la population dans le Lunévillois contre 18 % en France. Malgré l’implication des spécialistes et divers dispositifs, le handicap se perpétue. En imaginant de nouveaux moyens avec vous, l’objectif est d’inverser la tendance, en associant le plus possible les parents dans cette démarche », assure Anne Houot, de la CLEF,

Plusieurs pistes sont ouvertes à ce « pouce pousse langage ». Le premier axe a pour support le livre, en l’espèce des petits albums conçus expressément, « Histoires à parler », un outil mis au point avec l’association Asforel. Des séquences brèves pendant le temps scolaire, chaque semaine, pour une quinzaine d’enfants de maternelle.

Au second atelier, avec autant que possible le concours de parents, le langage tournera autour d’un théâtre d’ombres, permettant à tous les enfants, deux fois par mois, d’imaginer, créer des figurines, et dire.

Déjà engagé, le troisième volet se déroulera à la médiathèque chaque mois, classe par classe, en favorisant la présence de parents, facteur favorable pour l’enfant.

Pour assurer la qualité d’encadrement des ateliers de ces trois axes, une formation sera dispensée aux bénévoles. Ont été retenus comme référents centralisateurs pour ces trois ateliers Hélène Vincent pour le théâtre d’ombre, Anne Maison pour les histoires à parler, et Jean-Christophe Picot pour les ateliers médiathèque. Les séances devraient débuter en février