Photo et article par Est Républicain
Faut-il tenir enfants et adolescents éloignés de tous les écrans ?
Eléments de réponse avec Noémie Freund, orthophoniste de l’association de prévention en orthophonie 54, invité dans le cadre d’« écran total ».

Que penser de l’intrusion généralisée des écrans dans nos vies ?
Invitée de l’école, de la médiathèque et des participants au projet « Grandir en santé avec les écrans », en version locale « écran total », Noémie Freund, orthophoniste de l’association de prévention en orthophonie 54, a fait office d’expert face aux parents, enseignants et autres curieux inquiets face à l’envahissement des écrans dès le plus jeune âge.

Sorties de la boîte à questions ou posées en direct, les interrogations, voire inquiétudes, ont nourri un riche débat, sans jamais culpabiliser les éducateurs parfois désemparés, en famille ou ailleurs. « Je suis optimiste : de plus en plus de personnes veulent comprendre l’impact d’écrans sur les enfants et adolescents, comme sur la recherche d’alternatives »....,

Parfois catégorique sur la présence des plus jeunes devant télévision, console, tablette, ou I-phone, la spécialiste a été claire. « Cela ne développe ni le langage, ni la communication, ne calme pas, ne stimule pas la concentration ». Et elle ajoute « avant 3 ans, l’écran n’a aucun intérêt et nuit à l’enfant en développement dans sa découverte du monde, il n’a pas de temps à perdre avec des écrans »....-----,

Beaucoup de pression ressentie chez les parents d’adolescents, face au phénomène social. « Faut-il être en marge et donc écarter nos enfants de la relation avec les autres » ? Des témoignages forts sur le malaise ressenti. Questions et réponses aussi sur la familiarisation avec les écrans dans le cadre scolaire.
En conclusion : « Entretenez toujours le contact humain avec eux ». Concentration ou attention exogène ? Savoir qu’un enfant n’est pas concentré devant un écran, télé par exemple, mais qu’il vit une attention exogène qui va se prolonger, même écran éteint, et va empêcher une vraie concentration volontaire, a mis des mots sur l’effet « zapping » d’enfants, constaté en classe, par exemple.

Les interventions de Noémie Freund pourront sur 2018 et 2019 se développer sur le territoire du Lunévillois. Grâce à l'aide financière de l'Agence Régionale de la Santé, les participations des partenaires du collectif CLEF : CAF, CD, DDCS et municipalité de Lunéville et l'équipe opérationnelle "Grandir en santé avec les écrans".
Contact : CLEF.

 

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