Dans le hall de la Méridienne, un carré noir. A l’intérieur, un carré de voiles blancs lumineux, d’où s’échappent des sons de violon, des cliquetis, des frottements, des souffles… Les regards des enfants autour, assis sur des coussins colorés, sont captés par les ombres sonores et mouvantes. Hier après­midi, la compagnie Ding Dang Dong a proposé plusieurs séances de Dong, une première création sensible et musicale destinée au jeune public. Ils ont été près de 80 enfants et parents à assister aux deux représentations.


Plus de deux cents mignons enfants et adultes hier après-­midi. ont envahi la place Léo­pold.
Des files d’attente s’étaient for­mées devant différents jeux. Devant chacun d’eux, était planté un personnage jaune au faciès rigolo, calé dans une posture amusante. Ils étaient munis de lunettes rondes ou d’un monocle et d’une salo­ pette bleue....,

Les Minions étaient le thè­me choisi par l’ASAL pour la nouvelle édition de sa ker­messe et fête de l’enfant (clin d’œil à une fête nationale tur­que). Martine Gafour, direc­trice de la structure organisa­trice, explique : « Nous accueillons des enfants de différentes origines autour de la symbolique du jeu. Ce­ lui­ ci est pour nous fédérateur dans l’apprentissage et les valeurs que nous voulons faire passer aux enfants com­me le respect de l’autre, de soi, le vivre ensemble… Plus le côté ludique et l’esprit de compétition ».
« Les Minions, c’est la mode, cela plaît aux en­ fants », poursuit Quentin N’Guyen, directeur adjoint de l’ASAL. « Nous avons créé les jeux avec les adolescents. Huit d’entre eux tiennent les 12 stands avec des femmes de nos actions d’insertion ». Au départ 12 équipes ont pris part aux jeux… Mais l’affluence du public a fait monter leur nombre, de nouvelles se sont formées tout au long de l’après-­midi.
« Avec peu de moyens, les familles peuvent jouer avec les enfants », glis­se Martine Gafour.

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