PISA - L'OCDE a publié ce mardi matin une nouvelle enquête-test PISA, analysant les performances des systèmes scolaires du monde entier.

L'enquête PISA n'est pas la seule enquête éducative à donner lieu à un classement. Mais relayée par des médias du monde entier et résultat de tests à grande échelle sur le terrain, elle conserve un impact fort depuis sa création il y a bientôt 20 ans.
Ses conclusions sont intensément reprises par la presse nationale, qui n'hésite pas à qualifier les participants mal classés de "cancres" ou à suspecter leurs élèves d'être "des imbéciles".
Le classement des pays participants retient aussi l'attention d'enseignants ou spécialistes de l'éducation, partagés entre son utilité et ses potentielles dérives. La part très importante accordée aux sciences dans le classement est par exemple critiquée. Pour autant, la plupart sont au moins d'accord pour reconnaître les effets bénéfiques de l'exposition médiatique du classement PISA : elle incite pouvoirs et opinions publiques à regarder de plus près le fonctionnement de leurs systèmes éducatifs. Et à se poser la question de leur efficacité. 

La France dans le classement PISA...,
La France est arrivée 26e sur 70 pays au dernier classement mondial PISA, assez largement devancée par exemple par l'Allemagne, ou le Royaume-Uni et désormais dépassée par le Portugal en Europe, tandis que les pays d'Asie trustaient les premières places. Après un net recul du niveau des élèves depuis 2003, celui-ci s'est stabilisé entre 2012 et 2015, selon cette dernière enquête.

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Au-delà d'un simple classement, l'étude PISA livre un portrait détaillé de l'Education nationale à la française, avec ses spécificités et surtout ses graves défaillances. Caractéristiques et tares de l'éducation à la française. Lire la suite

La principale leçon à retenir de Pisa 2015, c'est que l'école républicaine française apparaît comme la championne des inégalités pour les pays développés de l'OCDE.

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