Revue de presse

Le point sur l'offre scolaire dans le Lunévillois.

Dans le cadre d'assises départementales, une réunion, en présence de Michel Dinet, a eu lieu afin de faire le point sur l'éducation dans le pays lunévillois.

Ils étaient peu nombreux les maires et acteurs de l' éducation dans le lunévillois à s'être déplacés mercredi soir à la MJC de Lunéville. Face a eux, Michel Dinet, président du conseil général, Claude Bisson-Vaivre, inspecteur d'académie, Jean-Marc Villemin, président du Pays Lunévillois, et Michel Biedinger, responsable de la mission collège et éducation au conseil général ont mené les principaux débats concernant toute la palette d'approche de l'éducation des jeunes. « Même si bien sûr le socle fort se fait au niveau de l'école, il ne faut pas oublier que l'éducation s'acquiert également dans de nombreux autres domaines », a débuté Michel Dinet.

Des domaines que les assises de l'éducation se proposent dans un premier temps de diagnostiquer. « En y apportant un regard statistique et qualitatif », a poursuivit le président du conseil général. Un diagnostique qui permettra la mise en place dans le département et sur le territoire d'un ouvrage de référence qui sortira lors de la prochaine rentrée scolaire. Et dont découlera la politique de l'éducation

Ne pas tout miser sur l'école dans le département pour les années à venir
« Quelle ambition se donne t'on pour assurer par la jeunesse le développement du lunévillois et par la même du département », a encore avancé Michel Dinet. La photographie du territoire Lunévillois n'est pas flatteuse. La démographie y stagne, les jeunes adultes le quitte de façon importante soit pour leurs études, soit pour travailler, surtout dans la zone Est qui est victime de surcroît d'une fracture sociale quant à la pauvreté, l'inactivité et le veuvage.
Dans ces conditions, comment assurer une bonne éducation aux jeunes générations ?
Premier point, l'offre scolaire. Sur le territoire, 3673 collégiens sont répartis dans 11 collèges publics, 228 élèves inscrits en Segpa et 215 en collège privé. « La sectorisation des collèges n'a pas évolué depuis 1970 », précise sur ce point l'inspecteur d'académie Claude Bisson-Vaivre. « Sur le Lunévillois on travaille avec une multiplicité de petites structures, tant sur le premier que sur le second degré. Faut-il encore aujourd'hui maintenir des lieux à effectifs faibles. Ne serait-il pas plus intéressant de disposer de collèges de plus grande envergure dans l'intérêt des enfants et du territoire ? Qu'ils y trouvent plus d'options, plus de matières. Et que les enseignants puissent mettre en place un travail d'équipe ? »
Second point, le para-scolaire. « Il nous faut analyser l'offre et la demande en matière de vie associative, de mobilité, de formations et d'insertion. De culture. Sans oublier la place des parents », poursuit Jean-Marc Villemin.
« On ne peut pas tout miser sur l'école, car une partie du problème se joue à côté », confirme Jean-Claude Euriot directeur du CIO.
Dans les mois à venir, un groupe de travail est donc appelé à se mettre en place.
« Tous ces sujets conditionnent l'ensemble du Lunévillois de demain et les enfants en seront. Il est donc primordial de donner toutes les chances à cette jeunesse de s'épanouir », a conclu Michel Dinet.