Les cafés poussette ont lieu un jeudi par mois au centre social Les Epis et sont l’occasion d’échanges entre futurs et jeunes parents trop souvent livrés à eux-mêmes et perdus au milieu du flot d’informations. Chaque jeudi, un thème est abordé en présence d un « expert » du sujet et sous la modération de Karine Volfart et de Floriane Stauffer, sage-femme libérale. 
Prochain café poussette le jeudi 13 juin, de 10 h 30 à 12 h, sur le thème : le massage de bébé...,



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Lancement des«cafés poussette»aux Epis où jeunes et futurs parents trouvent des réponses à leurs questions.

PAS DE PAPAS, pourtant bienvenus, mais six jeunes mamans se sont retrouvées à l’occasion du premier « café poussette » du centre social et culturel Les Epis. Le petit groupe s’est installé autour d’une table en présence de Karine Volfart, responsable du lieu accueil parents enfants et de Floriane Stauffer, sage femme libérale. L’idée étant de proposer, chaque mois, un lieu d’échange et de rencontres pour de jeunes ou de futurs parents sur la base d’un thème en guise de fil conducteur sans que, pour autant, le débat ne soit totalement cloisonné.

D’ailleurs, les questions et les échanges, s’ils étaient orientés cette fois sur le portage du bébé en écharpe, pouvaient rebondir sur l’allaitement, l’école, les frères et soeurs, la fatigue, le rôle de papa, la solitude de maman…Bref, tout ce qui peut toucher à l’enfant, la parentalité.

C’est d’ailleurs tout le principe de ces rencontres que Mélanie a saisies à bras le corps après avoir appris leur existence : « Surtout dans l’idée de voir un peu de monde… Lorsque l’on a un bébé, on se sent souvent seule…» La jeune maman (comme toutes les autres d’ailleurs et toutes mères au moins deux fois, voire trois), se laisserait bien tenter par le portage du bébé : « Pour le premier, on peut avoir les bras disponibles tout le temps mais quand c’est le deuxième, c’est moins évident…»

La technique leur a été présentée par Nadine Drouhain, conseillère en portage, qui, au fil d’un tour de table, a pu se rendre compte combien le principe, historique et naturel pour certaines civilisations, est en train de s’installer chez les jeunes mamans occidentales. Même si, comme l’a rappelé l’une d’elle « je l’ai fait sur le ventre mais j’ai encore du mal à le passer sur le dos…» La conseillère était aussi là pour ça :mettre en pratique et répondre aux questions et aux possibles inquiétudes tout en confirmant tous les bienfaits ressentis par les unes et les autres : «Hormis le fait d’avoir les mains libres, vous répondez au besoin de contact de l’enfant. Ce n’est pas seulement être dans la même pièce que vous que votre bébé attend.»
Une attention que Nelly a pu étayer à la faveur de sa propre expérience entant que maman de Célia 5 mois, de Jules, 4 ans et de Titouan, 2 ans : «Au delà du côté pratique, je me rends compte que le premier pour qui je ne l’ai pas fait est moins patient,plus agité… » Un portage aux bienfaits éprouvés qui, comme l’a rappelé l’intervenante, est également respectueux du positionnement de l’enfant, de son développement et, à ne pas négliger, respectueux du porteur également. Autant de raisons face auxquelles on se dit : « Tiens, pourquoi pas ? »

JC.P.

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