(C)photos: fannyh
Dans toute rentrée, les professionnels de l’accueil du jeune enfant ont à gérer l’arrivée de bébés «tout neufs» ou de «grands» qui connaissent les lieux et les personnes comme leur poche… C’est la partie la plus simple finalement car chaque pro, qu’il travaille en crèche ou à son domicile, sait comment s’y prendre. Il y est préparé. Certains appellent cette période l’adaptation, d’autres la familiarisation. Il s’agit de faire connaissance en douceur. De faire en sorte que ce nouveau-venu puisse s’épanouir dans la structure ou chez l’assistant maternel qui l’accueille. Avec les adultes qui y travaillent et avec les autres enfants. 

Mais la rentrée, c’est aussi la rencontre avec de nouveaux parents. Et là, les choses sont parfois plus compliquées, car les professionnels n’ont pas forcément les clefs pour nouer avec eux des relations confiantes et harmonieuses. Même s’ils savent qu’ils doivent «travailler» avec eux au bien-être et à l’épanouissement de leurs enfants.  La fameuse co-éducation dont tout le monde parle ou rêve, si délicate à mettre en place et à vivre au quotidien. Pour les uns comme pour les autres...,
Les assistantes maternelles doivent, de la même façon que les professionnels exerçant en crèche, composer avec les parents.  Avec leurs principes éducatifs, leurs exigences, leurs inquiétudes. Ce qui est normal et légitime. Mais, et Françoise Näser l’explique parfaitement dans sa chronique «Les Parents-rois», elle sont plus seules, moins protégées, plus insécurisées quand les  relations s’enveniment ou tout simplement quand les parents changent d’avis, de mode d’accueil ou de nounou, du jour au lendemain ! 

Faites suivre !