Source : le Parisien
Le Printemps de l’éducation se tient à partir d’aujourd’hui et jusqu’à samedi. Objectif : améliorer la réussite des collégiens en mobilisant un maximum de personnes.
C’est une première dans le département. Le conseil général du Val-de-Marne organise à partir d’aujourd’hui et jusqu’à samedi un événement d’envergure : le Printemps de l’éducation. Pendant toute la semaine, le public — professionnels de l’éducation, agents des collèges, citoyens, parents ou grands-parents — pourra assister à des rencontres autour de la réussite éducative des collégiens...,

Parmi d’autres, trois grands débats animés par des chercheurs, des chefs d’établissement et des parents porteront sur la compréhension de la rupture scolaire, des violences scolaires et sur l’éducabilité de tous.

De plus, en tant que collectivité territoriale, le département est également chargé de la gestion matérielle et de la restauration scolaire des collèges ainsi que du recrutement et de la gestion des personnels techniques. Il s’apprête au mois de juin à voter un projet éducatif.

Les rencontres du Printemps de l’éducation ont comme objectif de faire participer les citoyens à ce projet. Tour d’horizon de quelques propositions.

La ghettoïsation de certains établissements. Avec la fin de la carte scolaire, certains collèges se dépeuplent. « A quoi bon faire de beaux collèges dans les ZEP s’il n’y a personne? » interroge Alain Desmarest, vice-président du conseil général en charge des collèges. Pour lutter contre ce phénomène d’évitement, le département est prêt à mettre des moyens pour recréer de l’attractivité : aide à la parentalité, installation d’artistes en résidence, davantage de moyens dans les nouvelles technologies. Le conseil général suggère l’introduction de langues rares ou peu étudiées comme le chinois, l’arabe ou le portugais. Sur les quinze collèges repérés, l’inspection académique s’est montrée d’accord pour neuf, selon Alain Desmarest.

L’implication des parents. L’aide à la parentalité est un axe majeur du projet éducatif. Le département encourage fortement les cafés des parents ou tout autre espace de rencontre. Mais il y a aussi, selon le conseil général, un décryptage à faire entre l’Education nationale et certains parents de culture étrangère. Certaines attitudes peuvent laisser croire que certaines familles africaines se désintéressent des études de leur enfant. D’après les associations de médiation et les ethnosociologues, cette vision est totalement fausse. Elles sont dans l’esprit de l’adage : « Il faut tout un village pour élever un enfant. »

Le tarif des cantines. Savez-vous que le prix d’un repas peut varier de 1 à 3 selon les établissements? Le département souhaite débattre de ces disparités et discuter des solutions pour unifier les repas au niveau du prix et de la qualité. Les groupements de commandes ainsi qu’un travail direct avec le MIN de Rungis en font partie.

Programme complet sur le site Internet www.cg94.fr

Le Parisien


 

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