Avec l'aimable autorisationde :© L'Est Républicain, JEUDI 12 décembre 2013/  Lunéville et sa région - Droits de reproduction et de diffusion réservés
Seules trois structures ouvriront leurs portes pour accueillir les 3-11 ans à partir du 23 décembre
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PLUS DE NOUNOU, des grands-parents qui ne peuvent pas recevoir leur petit-fils ou petite-fille, un papa et une maman qui travaillent pendant les vacances de Noël… Un scénario difficile qui est pourtant celui que vont connaître encore des parents d’enfants âgés de plus de 6 ans, un âge où, généralement, on a dit au revoir à son assistante maternelle.

Bref, impossible de laisser ces bouts de chou seuls à la maison. Reste la solution des accueils collectifs de mineurs (ex CLSH). Mais là, mieux vaut ne pas tarder pour inscrire son enfant. Car les places pourraient être rares. Une explication à cela : seuls trois centres accueilleront les 3-12 ans pendant les vacances de fin d’année...,

Le principal, celui de la ville, l’île aux vacances, gardera les portes closes. « Et ce, depuis une dizaine d’années. Car nous avions très peu d’enfants. De plus, cela créait des problèmes pour le personnel qui clôture ses congés à cette période », remarque Aline Malagoli, l’adjointe du responsable affaires scolaires petite enfance.

Même discours du côté du centre social et culturel les Épis. « Beaucoup de parents prennent des vacances pendant les fêtes : nous avions peu d’enfants. Graduellement, nous avions terminé par ne proposer que des après-midi avant Noël pour permettre aux parents de tout préparer tranquillement. Mais sans succès. Et entre Noël et Nouvel an, il n’y avait personne. Faute de candidats, nous avons décidé, il y a quelques années, de ne plus proposer de centre à cette période », explique Chantal Thiriet, la chargée d’accueil du centre.

Des espoirs pour cet hiver

Du côté de la MJC, accueillir les petits vacanciers pendant les fêtes cet hiver n’allait pas de soi. « Nous ouvrons toujours la première semaine. Mais, compte-tenu du faible nombre d’enfants venus l’an passé -ils n’étaient qu’une dizaine-, nous avons hésité cette année. Car beaucoup de jeunes vont chez leurs grands-parents. Nous espérons en avoir plus cette année », reconnaît Sandrine Oudot, responsable de l’accueil de loisirs de la MJC, qui peut compter sur trois animateurs permanents. « Si nous avons plus d’enfants, nous pouvons toujours faire appel à d’autres animateurs », précise-t-elle.

L’ASAL, fidèle à sa tradition d’ouverture maximale (l’association ne ferme ses portes que la première semaine de septembre), divertira les bouts de chou pendant ces deux semaines de vacances. « Ils viennent surtout pour s’amuser », assure Quentin N’Guyen, son directeur adjoint.

L’association A’venir, l’an passé, avait accueilli 33 enfants et ados à cette période. Pas forcément des enfants dont les parents travaillent, plus des jeunes du quartier pour qui venir « est une bouffée d’oxygène pendant les vacances », remarque Sébastien Didierjean, directeur de l’accueil de loisirs.

Pour ces trois structures, il est conseillé de faire l’inscription le plus tôt possible afin de leur permettre de gérer au mieux les effectifs d’animateurs et… être sûr d’avoir une place.

Pour plus de renseignements : ASAL, 3, rue de la Charité, tél.. 03.83.73.29.15 ; A’venir, 4 rue de la République, tél. : 03.83.74.21.24. ; MJC, 1 rue Cosson, tél. : 03.83.74.09.24.

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