Lunéville : Fin des cours vendredi midi

par Est Républicain

Avec l'aimable autorisationde :© L'Est Républicain, MARDI 6 mai 2014/ Lunéville et sa région - Droits de reproduction et de diffusion réservés
Le temps qui passe aura plaidé en la faveur des élus lunévillois dans le cadre du dossier d’organisation des rythmes scolaires. La dérogation formulée mi-janvier n’avait, en effet, pas abouti, qui demandait de concentrer les Temps d’activité périscolaire (TAP) sur une demi-journée, en l’occurrence le vendredi après-midi. Projet finalement repris et bientôt validé dans le cadre de la promesse faite par Manuel Valls d’assouplir les contours réglementaires du décret Peillon. Promesse relayée par Benoît Hamon, ministre de l’Éducation nationale, qui a d’ailleurs déjà validé des demandes de regroupement de TAP par demi-journée dans d’autres communes (Épinal par exemple)...,

Le vendredi après-midi a donc été confirmée par l’Inspection de l’Éducation nationale (IEN).
Les élus lunévillois doivent désormais se pencher sur l’organisation à mettre en place et présenter un projet ficelé avant le 6 juin, date butoir imposée par l’IEN, en vue de l’organisation des emplois du temps des enseignants et de la communication officielle aux parents. Pas si évident, finalement, pour les élus désormais soumis à une forme d’urgence alors qu’ils avaient dû se résoudre à se pencher, depuis des semaines, sur de nouvelles organisations… « Nous avons une réunion qui était d’ores et déjà programmée le 17 mai avec les parents d’élèves élus et les enseignants sur d’autres pistes que nous devions présenter(…)

Dans l’intervalle, les élus ont pris le pouls des diverses associations locales (le 7 mai) à impliquer dans le dispositif (qui sera gratuit pour tous). Il s’agira d’articuler leurs diverses interventions (sans doute par cycles trimestriels) et de mettre également en place les horaires en vigueur dès la prochaine rentrée de septembre. Horaires qui se calqueront, en principe, sur les bases déjà proposées mi-janvier (voir par ailleurs).
Jean-Christophe PIGNON

Mais aussi :
Réuni le 5 mai, le Conseil supérieur de l'éducation (CSE) a rejeté nettement, par 31 vois contre, 3 pour et 27 abstentions le décret sur les expérimentations de rythmes scolaires présenté par Benoit Hamon. Apparemment le rejet est plus net que pour le décret Peillon qui avait eu 23 voix contre et 5 pour. Apparemment aucun consensus ne peut être trouvé sur les rythmes scolaires. Mais dans la réalité il est bien possible que ce soit juste le contraire.
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