Lunéville : Réunion bilan au bout de deux années de réforme des rythmes scolaires et de création des NAP...,

Avec l'aimable autorisationde :© L'Est Républicain, MARDI 8 JUIN 2016/  Lunéville et sa région - Droits de reproduction et de diffusion réservés
EN MAIRIE, la trentaine d’élus, directeurs d’école, référents nouvelles activités périscolaires (NAP) et représentants de parents d’élèves ont dressé le bilan de cette année. Édith Bagard, l’adjointe aux affaires scolaires et aux activités et loisirs périscolaires, a livré les chiffres avec un nombre d’enfants inscrits en hausse : ils étaient 35 % en 2014-2015 et 40 % en 2015-2016 en maternelle, et respectivement 51 % et 61 % en élémentaire.

Les activités resteront gratuites à la rentrée. En 2015, le coût total était de 230.000 € : l’État versant 150.300 € (90 € par enfant scolarisé) et la CAF, 31.600 € (53 € par enfant inscrit), la ville finançant la part restante, soit 48.000 €. « Si l’État se désengage à un moment, on ne pourra continuer au-delà de 50.000 € : on sera obligé de demander une participation », précise Gérald Bardot, adjoint aux sports et à la jeunesse. Mais l’aide de l’État est pour l’instant annoncée jusqu’en 2017....-----,

La ville est « toujours en phase de dérogation pour le vendredi libéré », a rappelé Édith Bagard. Globalement, tous constatent que les enfants sont fatigués le vendredi après-midi. Et plus encore les maternelles. « La première activité qu’ils ont d’inscrite ce jour-là est la sieste : on ne les réveille pas, on respecte leur sommeil. Des parents se plaignent qu’ils ne fassent rien… », rappelle Édith Bagard. Si certains accusent les nouveaux rythmes scolaires pour la fatigue, d’autres rappellent une certaine différence si les enfants se couchent à des heures raisonnables, ne passant pas des heures derrière un écran, mangent équilibré…

Un grand week-end en famille

« Il est plus facile d’avoir une plage horaire de 2 h 30 pour recruter des intervenants, faire venir les enfants, leur faire changer d’activité dans l’après-midi… », rappelle Mélanie Cherrier, en charge de cette organisation pour la ville. « Le planning est difficile à établir : les activités se passent dans des salles proches pour éviter les déplacements en bus qui coûtent cher », ajoute l’adjointe. « Si on changeait de créneaux, la plupart des intervenants extérieurs ne pourraient pas venir : ils ont d’autres groupes et ne se déplaceraient pas pour 45 minutes », précise l’adjoint aux sports.

Mais le fait de pouvoir répartir les enseignements des fondamentaux sur cinq matinées est apprécié. « De toute façon, le vendredi après-midi, nous ne faisions ni maths ni français », note Sophie Bossenauer, directrice de l’école du Quai.

Deux pères ont reconnu apprécier leur amour des week-ends complets pour faire un maximum d’activités sportives et culturelles en famille. L’un d’eux évoque la rapidité des soirées de semaine.

Les enfants vivent bien les activités comme des moments de plaisir. Peut-être trop : ils changent de comportement, ne respectant pas, pour certains, ni les personnes en charge des activités, ni les lieux, au grand étonnement des enseignants. Alexandre Geny, coordonnateur du dispositif de réussite éducative à la ville, prône une harmonisation des règlements entre l’école, la cantine, les NAP, le périscolaire.

C.S.-C.

Faites suivre !