CLEF 54 Coordination Lunévilloise Enfance Famille
Parents, enfants, professionnels, coéduquer pour vivre et décider ensemble
Parents, enfants, professionnels, coéduquer pour vivre et décider ensemble
Le phénomène est d’ampleur mondiale et Lunéville n’échappe pas à la règle. Impossible aujourd’hui de se promener dans les rues de la ville sans voir de jeunes et de moins jeunes dresseurs, à la recherche du Pokémon rare. Plusieurs lieux dans Lunéville regorgent de ces petits monstres, dont les Bosquets.
Entre les manèges, les familles en balade et les joueurs de pétanque, déambulent dans les allées du parc toute sorte de personnes, les yeux rivés sur l’écran de leurs smartphones. Souvent en petits groupes de quatre ou cinq personnes, les « dresseurs » se réunissent près de ce qu’on appelle les « Pokéstops ». Placés en divers lieux dans la ville, ils se trouvent le plus souvent à des endroits historiques comme le château, la maison des associations, la sous-préfecture, mais aussi le kiosque des Bosquets, divers statues du parc et de la ville....
Ces « Pokéstops » sont très importantes dans le jeu puisqu’ils permettent aux joueurs de s’approvisionner en pokéball (ces petites boules permettant de capturer les Pokémons), mais aussi diverses potions et objets pour s’occuper et soigner les Pokémon. Ces lieux attirent donc nombre de dresseurs qui se réunissent pour obtenir le plus d’objets et le plus d’expériences possibles pour avancer dans le jeu. Un concept qui a su séduire, mais aussi rendre accros, ses utilisateurs.
« On devient vite accro, je veux trouver le Pokémon ultime et surtout Pikachu », confie une joueuse devant les portes du château. C’est même devenu une activité quotidienne pour cette « dresseuse », « tous les jours, je viens à la chasse aux Bosquets, mais aussi partout dans Lunéville ». Le jeu rappelle également à ceux qui l’ont connu la version Game Boy de Pokémon et certains sont nostalgiques de cette période, « je préférais quand on jouait sur Game Boy », confie Maxime, un passionné de la série.
En famille ou entre amis, cette chasse demeure une partie de plaisir et c’est un bon moyen pour faire sortir les enfants. La prudence est de rigueur, après tout, un Ratata ou un Aspicot sauvage pourrait surgir des arbres à n’importe quel moment.
Imprimer | Commenter | Articlé publié par coordination le 22 Août 16 |