Pierre Périer

Conférence de Pierre Périer (janv. 2014) sociologue et enseignant chercheur à l'université de Rennes.
Il nous invite à penser globalement la relation École-Famille dans l'intérêt des enfants et des jeunes qui rencontrent des difficultés scolaires ou qui posent des difficultés à l'institution
ou qui posent des difficultés à l'institution...,

1) Pierre Périer interroge l'audibilité des voix des parents de milieux populaires ou issu de l'immigration pourtant nécessaire en termes de reconnaissance et de légitimité de place dans l'institution scolaire. (2'40)
2) Mise en perspective socio-historique et politique des relations entre les parents et l'École. Dans quels termes la question de ces relations se pose-t-elle aux professionnels, aux parents et au politique ?

3) Partenariat ? Coopération ? Concertation ? Collaboration ?
4) Les logiques de familles à distance de l'école Dans cette partie Pierre Périer commente une vidéo d'entretien avec Catherine Troptard. Nous vous conseillons de la visionner d'abord sur le site d'ATD Quart-Monde/Canopé Rennes en cliquant ici.
5) Principes pour l'action : la reconnaissance et les principes de justice (9'30)
La conférence de Pierre Pérrier sur le site de centre Alain Savary

Pierre Périer, sociologue, est professeur en sciences de l'éducation à l'université de Rennes. Il s'est totalement investi dans la question de l'école, sa place dans la société, la façon dont elle est perçue et sa relation avec les divers intervenants. Il enseigne également à l'IUFM de Rennes et appartient au CREAD ; centre de recherche sur l'éducation, les apprentissages et la didactique.
Deux titres tirés de sa bibliographie sont emblématiques de sa réflexion : L'ordre scolaire négocié, parents, élèves, professeurs dans les quartiers difficiles et Ecole et familles populaires. Ils montrent son souci de prendre de front les problèmes de l'école, en particulier dans les zones sensibles : la crise de l'autorité, la défiance vis-à-vis de l'institution dont on attend beaucoup et dont on se méfie d'autant plus qu'on est dessociabilisé, la violence. Il part du principe que l'échec scolaire n'a jamais été aussi lié aux difficultés à s'intégrer socialement et plaide pour un investissement des parents dans l'école. Il pose aussi le problème récurrent de la formation des professeurs, à commencer par ceux qui sont envoyés dans les quartiers difficiles.


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