Paru dans La Croix du 10/03/2010

Père lointain, père décédé ou père placé à la périphérie de la vie de famille… Cette absence peut rendre la vie dure et demande avant tout à être accompagnée...

«Papa me manque. » L’abrupte réalité qui s’impose aux enfants quand leur père disparaît du quotidien laisse place au manque, plus ou moins aigu. Réalité que l’on pourrait croire banalisée, à l’heure où l’éclatement des familles fait souvent du père le grand absent : un enfant sur trois aujourd’hui ne voit presque plus ou plus du tout son père cinq ans après la séparation parentale, d’après l’Institut national d’études démographiques (Ined). Mais réalité toujours suivie de son lot de difficultés et de tiraillements.

Que le père de famille soit brutalement mort alors que ses enfants le voyaient comme leur héros, qu’il soit parti précocement sans plus jamais réapparaître, ou que le divorce l’ait mis à distance : la mosaïque des situations est immense et leurs conséquences forcément différentes. Mais un cap reste à tenir pour les familles : construire, malgré tout. Et laisser sa place à ce père.

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