Avec l'aimable autorisationde :© L'Est Républicain, VENDREDI 17 janvier 2014/  Lunéville et sa région - Droits de reproduction et de diffusion réservés
La Ville de Lunéville a fait une proposition d’aménagement de la semaine qui concentrerait les activités périscolaires le vendredi après-midi.

LES PARENTS des 1.700 élèves scolarisés à Lunéville (8 maternelles et 5 élémentaires) viennent d’être informés par courrier du projet mis en place par la Ville, dans le cadre de l’aménagement des rythmes scolaires, voulu par Vincent Peillon, qui doivent être actifs à la rentrée prochaine...,

Ici, comme (presque) partout en France, les élèves iront à l’école le mercredi matin. Par ailleurs et pour être en phase avec les directives du décret de janvier 2013, les horaires demeurent réguliers (8 h 30 à 11 h 45 et 13 h 30 à 16 h) et le temps scolaire quotidien est réduit. Les 24 heures de cours hebdomadaires dispensées actuellement de façon équilibrée entre le matin et l’après-midi (12 heures le matin et 12 heures l’après-midi) seraient, dans la proposition, ventilées différemment.

Les matinées, réputées plus intéressantes sur un plan pédagogique, passeraient à 16,5 heures de cours par semaine et les après-midi en compteraient 7,5, soit 24 heures au total. Le projet prend également en compte le temps d’activités périscolaires (TAP) qui, ici, serait regroupé le vendredi après-midi.

La partie scolaire prendrait donc fin le vendredi à midi (cours de 8 h 30 à 12 h) avec des services de garderie et de cantine maintenus.

« Tout ce que nous avons mis en place s’est fait dans une concertation forte, permanente et étroite entre élus, enseignants, parents d’élèves et représentants d’associations », fait remarquer Brigitte Fleurantin. Laquelle insiste également sur la gratuité adoptée concernant l’accès aux activités.

Pour l’adjointe aux affaires scolaires et à la petite enfance, la bonne mise en œuvre des TAP s’accompagne par cet inévitable regroupement sur une seule et même demi-journée : « Tout le monde est unanime, si l’on veut être efficace et permettre des animations de qualité. D’autant que, les enseignants le disent, les élèves deviennent moins réceptifs le vendredi après-midi. »

Seul bémol dans la proposition faite (à laquelle n’adhèrent pas les enseignants d’une école maternelle favorables à un autre choix) : elle n’est répartie que sur huit demi-journées hebdomadaires contre neuf, selon les prérogatives du décret ministériel.

Pour se concrétiser, la proposition lunévilloise fait donc l’objet d’une demande de dérogation déposée auprès du directeur académique des services de l’Éducation Nationale. Lequel sera chargé de relayer le projet auprès des services du ministre de l’Éducation Nationale qui valideront. Ou pas...

Jean-Christophe PIGNON

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