CLEF 54 Coordination Lunévilloise Enfance Famille
Parents, enfants, professionnels, coéduquer pour vivre et décider ensemble
Parents, enfants, professionnels, coéduquer pour vivre et décider ensemble
Mobilisation autour des écrans pour les enfants « Parlons-en », disait l’invitation lancée par la Clef. Ils étaient très nombreux à vouloir le faire, mardi soir, au salon des Halles de Lunéville, plein comme un œuf pour le lancement de la campagne « Grandir en santé avec les écrans ». Avec l'aimable autorisationde :© L'Est Républicain, JEUDI 16 novembre 2017/ Lunéville et sa région - Droits de reproduction et de diffusion réservés
Anne Houot ne cachait pas sa satisfaction en voyant les chaises se remplir, voire manquer. La preuve que la problématique de la surexposition aux écrans interpelle, que ce soit les milieux éducatif et associatif, les professionnels de santé, psychologues, psychomotriciens, orthophonistes. Bref, tous ceux et celles qui travaillent avec les enfants et sont régulièrement confrontés à un mal-être né avec la révolution numérique. Les écrans, il faudra vivre avec, personne ne l’imagine autrement, mais il faut en éloigner les très jeunes enfants, qui ont autre chose à faire que de passer des heures devant une tablette, la télévision… ,
Le constat est affligeant : entre la naissance et 4 ans, même une exposition marginale aux écrans impacte le développement de l’enfant. Marianne Boccard, invitée à introduire la soirée mardi au salon des Halles, l’a redit du haut de « ses cheveux blancs » : « Un enfant a besoin d’être porté, bercé, câliné, chatouillé. C’est en bougeant qu’il acquiert une assurance. Les petits que nous enfermons, ligotons, attachons, coinçons au nom de leur sécurité, le paient en termes de développement de leur autonomie », a exposé le médecin en PMI. « Quel enfant est laissé libre de jouer aujourd’hui, alors qu’il a besoin de jouer à l’intérieur comme à l’extérieur. Le jeu lui apporte de la dextérité, c’est avec lui qu’il apprend le monde et développe sa compréhension et son intelligence ». Les écrans font le contraire.
Hélène Broyez, orthophoniste libérale, fait ce constat : elle et ses collègues sont confrontés à une demande croissante de prise en charge d’enfants de plus en plus jeunes, « qui arrivent dans nos cabinets sans langage ». Surexposés aux écrans, les petits « perdent de la communication, ne savent plus leur place dans le monde ». Le bassin de Lunéville est saturé avec des délais d’attente s’allongeant, car « les enfants suivis le sont plus longtemps », remarque la professionnelle. Elle s’interroge aussi : comment aborder cette question sans être dans le jugement ? « Nous devons être dans la bienveillance, le conseil, l’accompagnement », est-elle convaincue.
Les liens existent bien entre la surexposition aux écrans et les problèmes rencontrés auprès des écoliers », confirme Marie Colin, psychologue Rased. « Mais la problématique est complexe car impliquant le fonctionnement familial. Qu’est-ce qui se cache derrière des écrans trop présents ? ». Le constat posé, treize groupes d’une dizaine de personnes ont planché sur cette question mardi soir. Pour aboutir à la nécessité d’une campagne de sensibilisation élargie avec cette question sous-jacente : comment alerter sans culpabiliser les parents de jeunes enfants de toutes conditions sociales, sachant qu’il s’agit d’une question de santé publique ?. C.A et D.L.
Imprimer | Commenter | Articlé publié par coordination le 16 Nov. 17 |
le 19/10/2022
Ce séminaire sur comment aider les enfants à ne pas être affectés par cet écran est très utile, \"Open Sans\"","16":9}">getting over it les parents savent déjà comment contrôler et aider les enfants à rester loin des écrans.
le 19/10/2022
Ce séminaire sur comment aider les enfants à ne pas être affectés par cet écran est très utile, getting over it les parents savent déjà comment contrôler et aider les enfants à rester loin des écrans.