Orientez, ils diraient ?

"Bon.
Je ne suis ni un grand spécialiste, ni un expert.
Mais une question me taraude.
Elle est relative à l'éducation, comme on dit. Comprenez ce "système" qui prend nos enfants dés l'âge de 3 ans et les conduit on ne sait où jusque l'âge, selon, de 16, 18, 25 ans... L'éducation, quoi.
Elle est relative, surtout, à l'orientation. Ce que l'on nomme ainsi et qui, selon moi, est une incroyable anomalie.
Aussi je questionne : est-ce que davantage intégrer l'orientation au cursus des élèves ne serait pas une bonne solution ? Est-ce que ça ne vaudrait pas le coup d'investir dans ce qui pourrait par exemple permettre que 150 000 jeunes ne sortent pas chaque année du "système scolaire" sans rien ? Est-ce que ça ne vaudrait pas le coup de "coacher" en quelque sorte ces jeunes, pour les aider à faire avec leur potentiel ?...,
De mémoire, tout le monde n'est pas égal face à l'orientation. Par de mémoire, je veux dire qu'il me souvient en mon temps : on avait quoi ? Quelques heures en quatrième et troisième et basta. Moi, j'ai eu la chance que mes parents soient dans le sérail et ils m'invitaient à passer du temps au centre d'information et d'orientation du coin. L'ONISEP était mon amie. Je farfouillais dans les documents, dans une sorte de voyage, m'imaginant ceci, et puis non, m'imaginant cela, pourquoi pas, etc. Je m'étais construit des parcours. J'étais actif avec cette idée d'orientation. Je mesure que ce fut une chance, même si bien sûr, rien ne s'est passé comme prévu ;-)
Aussi je milite pour que dans la grande refonte à venir, tout ne soit pas résumer à des profs en plus. Mais bien à une évolution sur le fond de ce que l'on attend de l'éducation. De ce que l'on met dans les classes. Mettre des modules d'orientation, ça me semblerait plutôt pertinent, non ?
En attendant, deux ou trois lectures si vous le voulez bien".
Notamment cet article du Monde.
Et aussi, sur l'observatoire des inégalités, cette interview et cette table des matières.