CLEF 54 Coordination Lunévilloise Enfance Famille
Parents, enfants, professionnels, coéduquer pour vivre et décider ensemble
Parents, enfants, professionnels, coéduquer pour vivre et décider ensemble
La démarche impulsée par les REAAP repose sur l’idée que tout parent possède des capacités éducatives et que chaque famille doit découvrir ses propres solutions éducatives en partageant l’expérience d’autres histoires familiales, ce qui met un terme à la délivrance de réponses automatiques. Les REAAP s’opposent ainsi aux initiatives qui tendent à vouloir enseigner des compétences, des «conduites types» identiques à tous les parents, indépendamment de leur situation unique. A la fin des certitudes coïncide l’idée du doute parental et d’individualisation des trajectoires familiales, où chacun est l’auteur de sa propre manière d’être parent, en réinventant un modèle, une manière de faire, un sens à ce qu’il veut pour son enfant. C’est dans ce contexte que s’inscrit l’enquête réalisée par : l'Union Départementale des Associations Familiales de la Creuse, qui tente de mesurer trois aspects : le degré d’assurance des parents, la représentation de la demande d’aide et la perception des structures et des actions de soutien à la parentalité.
Extrait de l'enquête de l'UDAF
"L’école est de loin le lieu qui inciterait le plus les parents à venir participer aux actions. 70% des parents affirmeraient s’y rendre si les actions s’y déroulaient. A contrario, les cafés sont de loin les lieux où les parents ne se rendraient pas : 87% des familles interrogées affirment que cela ne les inciteraient pas davantage à y aller. A un moindre niveau, on retrouve les centres sociaux et clubs de sport : 65% et 69%. Les mairies, espaces culturels et associations se placent dans une position intermédiaire et sont plébiscités par près d’un répondant sur deux. Psychologue, médecin spécialiste ou éducateur sont les intervenants qui inciteraient davantage les parents interrogés à participer aux activités de soutien à la parentalité si elles étaient animées par eux (60% des cas cités). A l’opposé, l’assistant social est celui qui arrive en dernière position et qui inciterait le moins les parents à fréquenter les actions de soutien (68% des répondants affirment que cela ne les inciteraient pas davantage à participer aux activités proposées si elles étaient animées par eux)....suite de l'article
Imprimer | Commenter | Articlé publié par coordination le 19 Avr. 10 |