CLEF 54 Coordination Lunévilloise Enfance Famille
Parents, enfants, professionnels, coéduquer pour vivre et décider ensemble
Parents, enfants, professionnels, coéduquer pour vivre et décider ensemble
La pauvreté multiplie par deux le risque de solitude. C’est ce que montre une étude de la Fondation de France publiée mercredi 6 juillet. Selon cette enquête, menée auprès de 4 006 personnes (1), 18 % de ceux qui déclarent des revenus cumulés du ménage inférieurs à 1 000 € par mois ne développent aucune relation stable, que ce soit avec leur famille, leurs amis, leurs voisins, ou bien au travail ou au sein d’une association.
En moyenne, les Français ne sont que 9 % dans ce cas. Selon Odile de Laurence, responsable de l’Observatoire de la Fondation de France, cela peut s’expliquer par le fait que « la déficience de moyens financiers engendre un accès restreint aux transports, à des lieux de sociabilité et une réticence à accueillir des invités à domicile, par manque de place notamment »...,
Autre enseignement de cette étude : l’incidence de la précarité économique sur l’isolement se révèle aux alentours de 30 ans. Une période durant laquelle la réussite financière devient cruciale pour l’insertion sociale. La vie étudiante s’achève et, avec elle, un mode de vie collectif dans lequel les divergences de revenus n’entrent pas en ligne de compte.
L’arrivée sur le marché du travail et la construction d’un foyer familial changent la donne. Ainsi, 20 % des personnes de 30 à 39 ans vivant sous le seuil de pauvreté n’entretiennent que des rapports épisodiques – quelques fois par an – avec leur famille, leurs amis, leurs collègues ou encore leurs voisins. « Durant cette tranche d’âge se manifestent les premières ruptures socio-économiques, comme les pertes d’emploi, les divorces ou les séparations », précise Odile de Laurence.
« LES FAMILLES MONOPARENTALES PARTICULIÈREMENT EXPOSÉES »
Des facteurs qui pèsent d’autant plus qu’ils touchent des individus en situation précaire. L’enquête montre ainsi que la pauvreté accroît les risques induits par les autres causes d’isolement – comme le handicap ou le veuvage, qui influent négativement sur la vie sociale. Quant au départ des enfants du foyer familial, il fragilise les structures monoparentales.
« Les enfants représentent un puissant vecteur de sociabilité », commente la responsable de l’Observatoire de la Fondation de France. À tel point que 26 % des foyers précaires monoparentaux se retrouvent en situation d’isolement lorsque cette étape de la vie survient.
Julien Damon, sociologue et professeur associé à Sciences-Po, diagnostique « une monoparentalisation de la pauvreté : auparavant, on était pauvres mais dans certaines familles, on était très nombreux. Aujourd’hui, ce sont les familles monoparentales qui sont particulièrement exposées à la pauvreté. »
L’IMPORTANCE DU RÉSEAU AMICAL
La famille, justement, ne constituerait pas un rempart efficace contre l’isolement, s’il faut en croire cette étude. 23 % des personnes interrogées déclarant un revenu mensuel inférieur à 1 000 € n’ont accès qu’à un seul réseau de sociabilité. Et pour 41 % d’entre elles, c’est le réseau amical, alors que seulement 13 % se tournent vers les parents proches ou éloignés.
Avec 29 %, le voisinage arrive même devant la famille. « On peut imaginer que la précarité économique réduit les déplacements, interprète Odile de Laurence. La capacité à se sociabiliser dépend alors de la proximité géographique. »
Si la pauvreté convoque la solitude, l’inverse se vérifie également. « Aujourd’hui, l’isolement conduit aussi à la précarité, analyse Julien Damon. Ces deux dynamiques s’auto-entretiennent. D’ailleurs, il ne faut jamais oublier que la pauvreté ne doit pas être uniquement envisagée sur le plan monétaire : l’absence de lien social la définit autant que l’argent. »
Ce déficit de lien social, les relations virtuelles ne viennent pas le compenser. À l’heure où l’offre de réseaux sociaux et de sociabilité sur Internet explose, les plus pauvres ne semblent pas en profiter. Selon l’étude, seuls 6 % des personnes disposant d’un revenu inférieur à 1 000 € par mois ont recours aux réseaux virtuels.
« Finalement, ces solutions Internet d’échange constituent plutôt des éléments d’activation de sociabilités existantes, analyse Odile de Laurence, et non des éléments de resocialisation de personnes esseulées. »
(1) Étude réalisée par l’Institut TMO Régions.
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Imprimer | Commenter | Articlé publié par coordination le 07 Jui. 11 |
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How does the study by the Fondation de France illustrate the relationship between poverty and social isolation among different age Retro Bowl College groups, particularly around the age of 30?
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