·       Une première rencontre entre parents, enseignants, responsables associatifs, cette initiative étant appelée à se pérenniser et à se déplacer. Photos C.A

Les notes de musique se fraient un chemin par les fenêtres ouvertes. Quelques élèves et Mounir, assistant d’éducation, dansent le hip-hop dans une salle du collège Guérin. Un peu plus loin, l’atelier de customisation a fait le plein de filles occupées à personnaliser leurs vêtements. Des filles aussi à l’atelier couture, et un garçon tout de même pour suivre les conseils de la prof de documentation. 

Les machines à coudre dont s’est équipé l’établissement tournent à plein régime, plusieurs enseignants s’étant portés volontaires pour encadrer ces deux journées d’école ouverte. Une tradition bien ancrée proposant également pour cette session des vacances de la Toussaint de l’anglais, de la cuisine, des jeux de société, de la danse, de l’aéroboxe et des jeux de raquette.

80 collégiens se sont inscrits à ces activités, mais la nouveauté est ailleurs, dans une salle où se sont réunis hier matin des parents, élus ou pas, responsables associatifs (l’Asal et les Epis), une assistante sociale du Département, des enseignants.

« C’est une première, mais nous espérons pérenniser ces rencontres », explique Alexandre Gény, coordinateur du dispositif de réussite éducative de la ville. « Nous nous sommes rendu compte que les collégiens aiment participer à ces journées école ouverte. Pourquoi pas leurs parents, nous sommes nous demandés, qui peuvent ainsi appréhender le collège autrement et à un moment davantage propice pour eux. »

Des parents reconnaissant une certaine angoisse en poussant les portes de l’établissement. « Il nous semble intéressant qu’ils puissent apporter leur expérience et que nous servions de relais avec l’administration », ajoute Alexandre Gény.

La discussion est venue sur les fameuses rencontres parents professeurs, qui viennent de se dérouler, une maman avouant qu’elle n’en voyait pas l’intérêt et avait préféré la réunion organisée en début d’année avec les enseignants venant s’y présenter.

D’autres questions allaient être soulevées, dont l’une relative aux clubs méridiens. « Certains parents pourraient apporter leurs compétences sportives ou artistiques pour les animer », suggère Alexandre Gény.

L’objectif de cette première rencontre est de faire remonter ce qui y aura été dit jusqu’au principal avec l’ambition de faire évoluer, pour le bien de tous, les relations entre les familles et l’établissement accueillant leurs enfants.

C.A

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