Vendredi matin à l' Germain-Charrier. Il faut se faire tout petit pour trouver une place. Salle comble avec la présence des enfants, de leurs , mais aussi d'assistantes maternelles, de bébés et des "tous petits " qui bientôt entreront à l'. Plein de papas sont venus. L'effet du spectacle est magique. Il installe l'écoute, le sourire, l'apaisement.
A l'heure du café et des échanges avec les professionnels de la petite enfance qui suivent le projet, des des petites et moyennes sections restent quelques instants. Avec eux, des nounous.
L'échange porte sur les plus jeunes enfants. De nombreux thèmes sont abordés. Ceux évoqués par le spectacle, bien sûr : le jeu, la sieste, les cauchemards, le repas préféré des enfants : les frites, les patates rôties, les pommes de terre grillées...Les rituels. Mais pas seulement. Les imaginent très bien rentrer chez eux et s'appuyer sur le personnage de Victor pour faire passer des messages. "Tu as entendu : Victor, même s'il pleure, il prend son bain mais avec de la mousse et des canards..."
Et puis les parlent aussi d'eux dans la gestion du quotidien entre travail, maison, enfants. Certains évoquent la nécessité de réussir à prendre du temps pour soi afin d'être mieux ensuite auprès de ses enfants. "Mais ce n'est pas facile. On sait qu'il faudrait mais on y arrive pas". Pour d'autres, la volonté de ne pas reproduire ce qu'ils ont connu dans leur enfance est forte. Pour beaucoup, il y a de la solitude, lorsque l'on est dépassé ou que l'on a l'impression de ne plus diriger sa vie "parce que est elle qui nous dirige". Besoin de parler... "Dés fois, heureusement, il y a les copines. On boit un café. On laisse les enfants devant la télé et on souffle. Mais même ça, ce n'est pas toujours évident à programmer".

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