Dans ce quartier de zone urbaine sensible de Lunéville, il y a toute une richesse potentielle : 
- pluriculturalité
- densité de population
- professionnels engagés
... mais aussi une multitude de difficultés qui atteignent de plein fouet des familles déjà fragilisées. 
Les enfants vont devoir se construire avec des repères flous, avec des adultes dépassés.

Le réseau enfance et son maillage de professionnels associatifs et institutionnels défend humainement et techniquement (soutiens financiers CUCS et REEAP) ce travail et s'accroche à permettre à ces enfants de trouver chacun leur place notamment, dans les apprentissages scolaires. Cette place ils ne pourront la trouver qu'avec le soutien de leur(s) parent(s)...,

Ces ont souvent un rapport avec l', meurtri. Ils ont aussi perdu confiance dans le système qui ne promet plus forcément un emploi. Renouer la confiance en 1 qui transmet savoirs, culture, le vivre ensemble. Voilà l'enjeu de ce partenariat entre professionnels du quartier.

L'heure des : l'action phare du projet mais aussi ...
A notre grande surprise, les sont venus plus nombreux cette année 2011 que les années précédentes : 96 se seront déplacés pour 169 enfants inscrits contre 74 en 2009.. Plusieurs facteurs peuvent l'expliquer :

- Cette action est la 3ème édition depuis 2009.

- Les qui ont participé à cette action dés 2009 ont fait fonctionner le bouche à oreille. Ils ont réussi à maintenir et développer l'intérêt des familles pour l'opération. Beaucoup de en 2011, nous ont dit avoir convaincu des qui n'osaient pas participer (souvent la langue est une barrière), ou qui n'y voyaient pas d'intérêt. C'est bien dans le temps qu'une action porte ses fruits.

- La constance de l'équipe des professionnels : peu de changements chez les enseignants, aucun pour les travailleurs sociaux, l'ASAL, le DRE et la CLEF. Les visages des professionnels qui accueillent les viennent conforter la confiance, l'intérêt du dispositif.

- Ce projet n'est pas juste une une action posée dans un espace temps de 15 jours. Le travail de l'équipe le précède avec des réunions de réflexion, d'échanges sur la vie du quartier, de formations pour gagner en confiance, mieux comprendre les difficultés familiales, les enjeux dans la relation enfants/, pour échanger autour de ses pratiques, développer la dynamique de groupe et enfin se former à l'utilisation d'outils adaptés type : les jeux de coopération que les enseignants utilisent pendant le temps scolaire.

- Le travail quotidien réalisé par l'association ASAL auprès des enfants du quartier (CLSH et ), les permanences d'accueil des ( 1X par semaine), le soutien aux élus (1Xpar mois) favorise l'ouverture, l'échange, crée une dynamique sociale.

- Le lien entre travailleurs sociaux, associatifs et enseignants est constant, pour travailler de façon cohérente auprès des familles.

Le dernier temps de travail collectif de l'équipe s'est déroulé le 6 avril dernier avec l'intervention de D.Crolotte de l'Institut de recherche et de Formation du Mouvement pour une Alternative Non-violente-IFMAN Lorraine. Les objectifs de cette rencontre étaient de travailler sur la cohésion du groupe et la cohérence des actions, répondre à des interrogations sur le « communautarisme » , la mixité sociale, travailler sur les actions à développer, notamment la fête de la coopération qui rassemblera vendredi 10 juin et enfants de l' R.Haby. A ce jour, les animateurs de l'association ASAL et les enseignants formés en 2010 à l'animation de jeux de coopération ont mis en place des temps avec les enfants, sur temps scolaire Double objectif : le vivre ensemble des enfants et leur valorisation auprès de leurs lorsqu'ils animeront
les jeux lors de cette fête du 10 juin prochain . 


 

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