Mardi 5 octobre, A.Kuhnel, formatrice au CASNAV CAREP (NANCY) intervenait sur une formation autour de l'accompagnement scolaire. L'ensemble des animateurs et bénévoles des associations de quartier ASAL et APPEL ainsi que des enseignants de l'école R.Haby étaient rassemblés pour partager des outils sur "comment apprendre à apprendre" et pour échanger sur les liens que l'accompagnement scolaire nécessite entre l'école, les parents, les encadrants et l'enfant. 

Pour en savoir plus sur le CASNAV-CAREP: http://www.ac-nancy-metz.fr/casnav/

Pour en savoir plus sur l'accompagnement scolaire et le temps d'aide personnalisé menés dans le quartier Niederbronn-Zola
dans les associations du quartier
ASAL : de 16h30 à 18h00
APPEL : de 16h30 à 17h45
Groupes de 4 à 5 enfants par animateur ou bénévole.Répartis par classe ou répartis en fonction des difficultés ou en fonction des comportements.,
Accueil autour du goûter -Temps d'échanges
Devoirs n'excédant généralement pas 30 mn
Activités jeux.....
Lien avec les parents essentiellement d'enfants de C.P ( tenus de venir rechercher leur enfant) - Rarement avec les autres parents, les enfants viennent et repartent seuls.
Les devoirs donnés aux enfants varient d'une école à l'autre. Il faudrait pouvoir échanger avec d'autres équipes d' enseignants qui semblent donner beaucoup « trop » de devoirs (« 1 heure pour des enfants de CM2, dans une autre école»)
La charte de l'accompagnement scolaire

A propos du cycle 3 de l'école R.Haby
Les enseignants mettent en place un temps d'aide personnalisée. Les parents seront invités pour : observer le déroulement d'1 temps de devoir, échanger avec l'enseignant sur ce qui peut aider l'enfant, accompagner eux mêmes leur enfant.

Une proposition et décision collective
Pour communiquer entre enseignants et animateurs : UTILISER le CAHIER de TEXTE de l'enfant

Remarques de participants 

 Le lien avec les parents est à privilégier  

- Un enfant timide, peut se bloquer lorsqu'il doit réciter sa poésie devant la classe, alors qu'à l'accompagnement scolaire, il n'a pas de difficulté.
le mardi soir et le vendredi soir : veilles de jours sans école. Les enfants ont davantage de devoirs. Il serait nécessaire pour certains enfants que le parent pense à lui demander de réviser et tente d'être présent.

- « Il n'est pas évident pour les encadrants à l'accompagnement scolaire de faire en fonction de l'enfant, de l'enseignant, du parent ». « Idem pour les enseignants».

- Ne pas hésiter à moduler les groupes en fonction de l'autonomie des enfants.

- Pour les élèves en grande difficulté, ne vraiment pas hésiter à décomposer les leçons. « Mieux vaut en faire moins et bien, que tout et pas sûr ». L'indiquer sur le cahier de texte. L'enfant a besoin d'encouragement pour faire mieux et pas l'inverse.

- Un temps à privilégier : le temps du goûter. Temps protégé où la parole de l'enfant est première, où il peut « lâcher » le trop de la journée, une querelle, un sentiment de tristesse, d'injustice...L'encadrant doit être à l'écoute. L'enseignant doit être vigilant aux retours sur le cahier de texte.

- L'information aux parents : les parents ne lisent pas les messages, ils ne se déplacent pas aux réunions...Il faut inventer de nouveaux mode de communication avec les familles.
« A l'ère du « zapping », du « sms » et du visuel, il nous faut trouver d'autres modes d'approche, de sensibilisation... »


 

 

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