La formule n’est pas nouvelle puisque ça fait la quatrième année qu’elle est mise en place. La nouveauté en revanche tient au succès grandissant qu’elle connaît. En tout cas, aujourd’hui, au sein de l’école René Haby, à la CLEF (coordination lunévilloise enfancefamille) et à l’ASAL, tout le monde se félicite de l’initiative.

L’« Heure des parents » a effectivement permis à aux mamans, aux papas, aux enfants et aux enseignants, mais aussi aux encadrants d’avoir un regard différent sur l’autre. Une combinaison de multiples facteurs couronnée de succès. Pour le bien, en priorité, des écoliers. « Au départ », explique Martine Gafour, la directrice de l’ASAL, « Anne Houot, de la CLEF, a mis en place le partenariat avec l’école René Haby. Afin que nous puissions mener à bien cette opération ». En quelque sorte un outil pour aider les parents et les enfants. Parce que souvent, les parents, qui maîtrisent mal le Français ou qui sont un peu trop permissifs, ne se sentent pas capables d’assumer certaines tâches. Ou laissent trop de libertés à leurs petits ou un peu plus grands.

HUIT CLASSES CONCERNÉES...,

Pour autant, personne ne se place en donneurs de leçons. Simplement, chacun à son niveau apporte sa compétence et son expérience. Ainsi, à René Haby, les huit classes sont concernées. Cela veut dire aussi que les enseignants réunis autour de Nathalie Duren, la directrice, adhèrent complètement à cette mission. Qu’ils étendent en recevant deux fois par an, chaque parent individuellement.

Ces jours derniers (huit matinées au total), c’est par petits groupes que les parents se sont rendus dans les classes de leur progéniture. Juste pour écouter et regarder. « Ils n’interviennent pas du tout » précisait Martine Gafour laquelle, avec plusieurs animatrices de la structure, s’est chargée de l’accueil et de l’encadrement de ces « écoliers » d’un jour. Les enseignants ont, pour leur part, profité de ces visites pour évoquer, en seconde partie de matinée le programme de l’année. Une réunion de rentrée en quelque sorte qui a permis aux uns et aux autres de mieux cerner le fonctionnement d’une classe.  Les parents devant évidemment s’impliquer le plus largement possible dès qu’ils récupèrent leurs enfants. « Il est important », poursuivait Martine Gafour « de montrer aux parents que l’enseignant est accessible et qu’ils doivent s’intéresser à ce que font leurs enfants. En fait c’est un ensemble, et tout le monde doit aller dans le même sens ». Ce qu’ont fait les parents qui ont répondu favorablement à cette initiative. Dont l’intérêt ne fait pas de doute. Mais qui, pour le moment, ne fonctionne qu’à l’école René Haby.

Satisfaction du côté des parents :
Karima : « Cela fait deux ans que je viens, je trouve cette initiative vraiment intéressante ».
Layla : « C’est mon fils qui insisté pour que je vienne. On se rend mieux compte du fonctionnement de la classe ».
Thierry :
« J’ai emménagé il y a deux mois à Lunéville et où on habitait avant, à Sarrebourg, ça n’existait pas. C’est vraiment très bien, on voit comment travaillent les enseignants».

Nathalie, Directrice de l’école René Haby est tout à fait en phase avec l’opération. « C’est très positif même si cela occasionne, pour nous, un surcroît de travail, les parents se sentent impliqués. De plus, cette année, elle a été avancée au mois d’octobre. 
Auparavant, c’était en janvier, donc un peu trop tard. Je trouve que les parents se posent beaucoup de questions sur le rôle éducatif. Nous essayons donc de leur donner des pistes. Ce serait bien que ça continue au collège ».

 par : © L'Est Républicain, jeudi 25 octobre 2012 / Lunéville et sa région - Droits de reproduction et de diffusion réservés

En savoir plus sur la CLEF : collectif animé et soutenu par L'Etat, la Municipalité, la CAF et le Conseil Général, l'Education Nationale (Circonscription de Lunéville), les associations ASAL, Les Epis

 

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