Pour apprendre de son enfant scolarisé

Les enseignants accueillent les parents

Mardi 20 Janvier 2009, © L'Est Républicain / LUNÉVILLE - Droits de reproduction et de diffusion réservés
Le fait du jour

Élève et enfant

Parents, représentants de l'association de référence et enseignant échangent sur la vie de la classe.

Dans le quartier de Niederbronn, enseignants, parents d'élèves et associations œuvrent en commun pour que chaque élève réussisse sa scolarité. La réflexion a été engagée dès l'an dernier avec ATD Quart Monde, l'ASAL et l'Appel, trois associations travaillant sur le quartier, le centre médico-social et les équipes pédagogiques des écoles Alsace et Vosges. L'objectif étant d'amener les parents à jouer un rôle actif dans la relation écoles-famille. L'Appel est devenue référent associatif pour l'école Alsace, l'ASAL pour l'école des Vosges. Ici, une première aide aux parents élus a été apportée dans la préparation des conseils d'école pour aider à la prise de parole par exemple.
Hier, pères et mères étaient invités à entrer à l'école des Vosges, être observateur d'une partie d'un cours donné par l'enseignant, puis de participer à un temps d'échanges, autour d'un café, avec les professeurs des écoles, les membres de l'ASAL et du collectif La Clef (Coordination lunévilloise enfance-famille). D'autres rencontres à l'identique ont lieu à l'école Alsace. « L'idée, c'est de montrer aux parents que leur enfant est aussi un élève et que le professeur de l'élève se pose la question de l'enfant », rapporte Anne Houot, coordinatrice de la Clef.....,
Un tiers des parents des écoliers inscrits ont participé à cette découverte de la vie de classe. Ils ont été attentifs d'abord au confort de l'enfant, comment il est installé en classe. Si les parents ont un autre bambin scolarisé dans la classe voisine, ils comparent les moyens en place, d'une salle à l'autre. Ils vont ensuite s'arrêter sur « l'ambiance, l'écoute, la concentration » des écoliers. Concernant les classes à deux niveaux, les avis restent partagés : certains estiment que l'organisation est « difficile à trouver » pour l'enseignant comme pour l'élève. D'autres, au contraire, jugent que cela « amène l'enfant à être autonome et à faire l'effort de bien écouter du premier coup ». Les parents devraient tirer profit, à la maison, de certains constats comme le fait qu'il est plus facile de travailler dans le calme, que le sommeil a son importance pour garder sa capacité à se concentrer.
En avril, les familles du quartier seront encouragées à poursuivre le débat au travers d'une conférence portant plus largement sur les enfants d'aujourd'hui, autre étape de cette opération.
P.B.

*Cette action est financée dans le cadre des REAAP ( CAF, Conseil Général et DDASS) et CUCS ( Etat et municipalité de Lunéville)