QUAND LES ENFANTS vont bien, les parents se sentent mieux. Et vice versa.

Avec l'aimable autorisationde :© L'Est Républicain, JEUDI 4 juin 2015/ Lunéville et sa région - Droits de reproduction et de diffusion réservés

Hier, à la halte-garderie du Donjeux, des familles ont bénéficié d’un atelier autour du bien-être des petits, animé par Marie-Hélène Adnet, infirmière puéricultrice. « Nous avons souhaité une animation concrète », explique Elodie Delaveau, responsable de la halte-garderie, pour qui la mise en pratique de façon concrète en présence d’une professionnelle « est plus efficace et plus intéressante pour les parents que des réunions »...,

Installées sur de petits tapis colorés, les parents et leurs enfants (de 0 à 3 ans) ont pu ainsi bénéficier de petits gestes bienvenus destinés à aider un jeune enfant dont la digestion est difficile ou dont l’endormissement est pénible...-----, « Ce sont des interventions que j’effectue d’ordinaire à domicile avec les mamans que je suis. C’est pour moi une première en groupe, mais c’est très intéressant. » L’intervenante a donné quelques conseils et quelques outils afin de permettre « un toucher bien-être et tendresse » et proposé également de baser les moments entre parents et enfants sur le principe de petites comptines et de jeux de doigts. Avec, selon elle, un axe essentiel, qui consiste à éviter de placer les enfants devant la télévision le soir : « Les familles ont toutes des rythmes difficiles et l’on allume la télé, le temps de faire le repas, mais ça aura tendance à énerver l’enfant plutôt qu’à le calmer… »

Les parents participants ont également été invités à ne pas oublier les petits rituels du soir, les moments d’échange et de complicité, simples mais qui contribuent là aussi à évacuer le stress de la journée, parfois longue. Une petite histoire leur a été transmise dont les gestes, amusants, pour l’enfant, sont aussi des invitations à des moments de détente.

Un autre atelier sera de nouveau mis en place la semaine prochaine pour répondre à la demande d’autres parents, visiblement intéressés par la démarche. Une démarche qui permet également de donner une autre image de la halte-garderie, autre qu’un lieu où l’on dépose et où l’on reprend son enfant.

J-C.P. :