On a parlé écran, le 15 mai dernier. Enfants et écrans.
A l'invitation des associations Centre Social Les Epis, d'ATD Quart Monde et de l'élèmentaire Demangeot de Lunéville (54), un café était organisé dans l'. Au menu : un temps d'échanges pour aider les à gérer au mieux la place toujours plus grande prise par les jeux vidéos, ordinateurs, téléphones portables et autres aimants à enfants.  Pour conduire le débat, Thierry Léger, animateur à la Fédération des Centres Sociaux en Moselle, à Thionville.  ,



et professionnels éducatifs étaient très demandeurs : les écrans ont pris une place majeure dans la vie des familles.  Thierry Léger en appelle à chacun pour apprendre à connaître et reconnaitre ces différents outils. " Les adultes que nous sommes sont responsables, explique-t-il. C'est à nous d'accompagner au mieux l'enfant dans les apprentissages. Et d'appuyer dans un premier temps son propos en dressant tout un panel de jeux, d'applications, de dangers potentiels, de choix intelligents... Une manière, déjà, de répondre aux interrogations des sur comment chosir ou comment savoir si ce jeu est adapté.
Dans un second temps, Thierry Léger a évoqué la gestion des écrans au sein d'une .
Sur ce sujet, les expériences des ont toute un point commun : cela n'a rien de facile !
Ainsi cette maman, 3 enfants, qui met à leur disposition 3 ordinateurs, chacun a le sien dans sa chambre.
Ou encore cet autre parent qui ne sait pas comment faire comprendre à son adolescente qu'elle passe trop de temps sur internet (moyenne de 6h par jour). Autre témoignage : ce papa pour qui il n'est pas simple de gérer entre les grands enfants et les petits, le choix des jeux, des programmes télés.
A ce niveau d'échanges, chacun mesure comme une urgence le fait d'avoir à rajouter dans la liste de ce qu'il convient de faire pour permettre à son enfant de bien grandir la question du multimédia....
L'échange a permis de se rendre compte comme il est difficile de trouver des solutions, voire des parades.
Eduquer un enfant, lui apprendre les dangers et bienfaits : plus simple à faire lorsqu'il s'agit de lui expliquer que le feu ça brûle !
Alors, conclut Thierry Léger : " Posez des limites dés le plus jeune âge de l'enfant, expliquez lui, accompagnez-le ! A chaque âge ses étapes". Et d'expliquer la règle d'or des 0-3-6-9-12 ans (Voir document en cliquant ici) et présente quelques fascicules notamment celui édité par le ministère de l'éducation (8 conseils pour protéger son enfant des dangers d'Internet).
C'est dans la conclusion qu'ensemble, et professionnels,  posent la question des temps de l'enfant en dehors de l'.
Un café parent qui a sans nul doute montré que sur le sujet, les pistes de débats ne manquaient pas. Il  a assurément matière à approfondir les échanges !

Avec le soutien de la Coordination Lunévilloise Enfance (REAAP)
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Des expériences par ailleurs
A l', de plus en plus d'élèves mis au défi de vivre sans écran - Reportage
Par Alix RIJCKAERT

PARIS, 31 mai 2012 - Une semaine, voire dix jours, sans télévision, jeux vidéos ni ordinateur, c'est le défi que de plus en plus d'écoles proposent à leurs élèves, mais aussi aux qui en profitent parfois pour reprendre le contrôle de la consommation d'"écrans" par leurs enfants.
"Le plus difficile, c'est le premier jour, de ne pas allumer la télé quand on rentre le soir", explique Arwa, 9 ans, élève en CM1 d'une primaire, à Paris. "Quand les autres regardent, je vais dans ma chambre et je joue à autre chose", dit-elle.
Son , située 40 bis rue Manin, dans le XIXe arrondissement, a organisé cette semaine sa quatrième édition de ce défi, conçu par l'institut Eco-conseil, à Strasbourg en 2008, et qui a essaimé dans plus de cinquante écoles, privées et publiques, en France.
Pendant cette semaine présentée sur le mode d'une compétition sans merci entre enfants et écrans, les 287 élèves répertorient sur une grille les plages de la journée pendant lesquelles ils disent avoir réussi à ne pas regarder d'écrans, ce qui rapporte des points à la classe et contribue au score général de l'.
Exceptionnellement, toute une série d'activités est proposée après la classe: goûter au parc des Buttes-Chaumont tout proche, atelier de rugby, chorale, émission dans la cour avec une radio associative et, point d'orgue final, un carnaval.
"Quand les travaillent et rentrent tard, les enfants n'ont pas beaucoup de choses à faire à part la télévision et les jeux vidéo", constate la mère d'Arwa, qui estime "qu'il faudrait des activités toute l'année".

débordés

"D'habitude, quand on demande aux enfants +qui a regardé la télévision le matin avant de venir?+, la moitié de la classe lève la main", relate le directeur Lamine Mouldaïa. "Avec le développement des nouvelles technologies, en l'espace de quelques années, les se sont retrouvés complètement débordés".
Fatma Sahnoun, mère de trois garçons, se souvient du choc quand elle a été réveillée à 03H00 du matin par les cris de son fils qui jouait dans son lit à un jeu sur une console vidéo portable, probablement depuis des heures.
"Il était complètement pris par le jeu, le problème c'est qu'ils n'ont pas de limites", souligne-t-elle. La semaine sans écran est une façon de reprendre un peu la main. "J'en profite pour moi-même ne pas regarder la télévision", témoigne-t-elle. "C'est vrai que c'est facile, quand je suis occupée, de savoir qu'ils sont devant la télévision ou jouent à un jeu vidéo, et ne vont donc pas se bagarrer".
Certains d'élèves participent activement à l'organisation, en démarchant mairie et associations.
"On aide quelque part les à aider leurs enfants à se passer des écrans", estime Charlotte Marin, parent élue qui, à l'origine, a proposé d'instaurer ce défi. "Ca fait une pause, pendant laquelle on réfléchit, on discute et on prend un peu de distance", ajoute-t-elle.
Dans cette d'un quartier populaire, "l'objectif n'est pas d'organiser des activités exceptionnelles, plutôt de faire autre chose, ensemble, alors que devant la télé, on est seul", selon M. Mouldaïa.
Et les résultats sont "palpables. On voit des élèves qui ont mieux fait leurs devoirs, qui arrivent moins fatigués", selon M. Mouldaïa.
Sur le long terme, le défi permet de diminuer le temps passé devant les écrans pour plus de la moitié des élèves, affirme une étude d'Eco-Conseil menée dans les écoles de Strasbourg en 2011. Il aurait également incité les à organiser plus de sorties et favorisé les discussions au sein de la .

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