Avec l'aimable autorisation de  © L'Est Républicain, Vendredi le 20 Janvier 2012 / Ouverture Lunéville Droits de reproduction et de diffusion réservés  

Dans le cadre d'une opération de la CLEF, les ont assisté à un temps de classe de leur enfant, à l'
René-Haby
Sur les bancs d'écoliers

Des élèves peu habituels, dans cette classe de CP.

LEÇON DE FRANÇAIS presque ordinaire dans la classe de Delphine Lamoise, ce matin-là. Ses élèves de CP construisent des phrases de plus en plus développées, à l'aide de groupes de mots aimantés au tableau. L'ambiance est studieuse, les doigts se lèvent sagement avant d'apporter une réponse et de faire évoluer le texte. Tout aussi attentif, un groupe de moins d'une dizaine de , assis au côté des écoliers, ne perd rien de ce cours un peu particulier, proposé chaque jour jusqu'à la fin du mois à l' René-Haby.

Pour beaucoup, les faisaient leur entrée à l'. Pour d'autres, on peut parler de rentrée puisque l'opération portée par la CLEF (coordination lunévilloise ), menée conjointement avec Nathalie Duren, la directrice, et son équipe, l'appui de l'ASAL et d'autres partenaires, en est à sa 4e saison de cette « heure des ». Objectif : favoriser les rencontres avec les papas et mamans et donner ainsi confiance aux enfants et les encourager à s'investir dans l'apprentissage délivré ici. « Sur ce quartier, les avaient du mal à se sentir concernés par la scolarité de leur enfant. Ils ont un souvenir souvent négatif de leur propre parcours. Cetteaction leur permet de dédramatiser l' », observe Mme Duren....

Bonne participation

Autre signe qui ne trompe pas, la simple participation chiffrée des : « Au début, on avait moins de 50 % des familles. L'an passé, 94 sur 169 enfants scolairsés sont venus », note , qui mobilise une dizaine d'animateurs de l'ASAL dans cette « heure des ».

Une heure plus tard, autour d'un café, familles et enseignants échangent leurs impressions. Lamaman d'Élise et Thibaut, élèves en CM1 et CM2,venait pour la secondeannée. « L'année dernière, j'avais été surprise par la différence de rythme de travail entre les deux classes. Et aussi par l'autonomie et la facilité d'adaptation desenfants, lorsque leur institutrice, également directrice, répond aux urgences. »

La maman de Jade s'enquiert de savoir comment aider sa fille dans l'apprentissage de la lecture, l'enseignante insiste sur le fait qu'en classe, le rythme est plus soutenu. Le temps consacré aux devoirs à la maison ? Entre 10 et 20 minutes, « les enfants sont plus ou moins lents ». Si ce temps est dépassé, l'institutrice encourage les à venir la voir. Étonnement aussi des à la vue de leurs enfants qui se lèvent pendant le cours, contrairement à eux lorsqu'ils étaient écoliers. Une incursion dans la vie d'élève de leur progéniture qui permet aux grands de constater que l' a changé.

P.B. 

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