Durant l'année scolaire 2009/2010, les acteurs professionnels éducatifs et sociaux du quartier Niederbronn de lunéville se sont engagés dans une réflexion et des actions communes autour du lien écoles-familles et partenaires - plusieurs actions ont déjà été réalisées :

Formation des professionnels, soutien sur les projets, 

Opération "heure des parents" et bilan

MAIS...dans quelques jours,  une fête viendra saluer tout ce travail et cette implication des petits et des grands. Cette fête s'appuie sur les jeux de coopération. Chacun d'entre les animateurs et enseignants sont formés à leurs utilisations. et depuis plusieurs mois ce sont les enfants qui s'initient, testent, assimilent et évoluent. Le 25 juin, l'invitation est lancée aux familles, , grandsparents mais aussi aux partenaires du quartier !!!...,

Synthèse des jeux coopératifs avec les enfants (vue par une enseignante)
Depuis la dernière réunion de travail de l'équipe des acteurs du quartier, un projet de financement de jeux coopératifs a été acepté par la mairie de Lunéville et le Collectif ( CAF, C.G, Etat, Municipalité). Ce financement nous a permis d’acquérir une vingtaine de jeux coopératifs de plateau et extérieurs. Depuis début mars, nous testons donc ces jeux ( en plus des jeux sportifs coopératifs, style parachute ou autre action ludique coopérative : poules, renard, vipère…etc…) dans les classes avec les enfants, en les faisant réfléchir :
- aux principes d’échange et d’entraide inhérent à l’utilisation de ces jeux.
- au développement de leur ( expression argumentée ) nécessaire pour communiquer, s’écouter les uns et les autres, anticiper / mettre au point des stratégies pour gagner ensemble.
- à l’interdépendance et au bénéfice de l’action menée pour chacun et pour l’ensemble
- à l’affirmation de soi et au développement de ses compétences d’observation et d’apprentissage au travers des autres pour s’améliorer ou pallier à ses lacunes

Par conséquent, les élèves comprennent que le jeu coopératif peut être utilisé pour :
- favoriser la cohésion et la coopération entre les membres d’un groupe,
- faire prendre conscience d’un enjeu collectif,
- rappeler l’interdépendance de chacun, et la nécessité de cohésion du groupe pour la réussite du projet.

Les jeux sont disponibles pour toute l’, et empruntés déjà par des enseignants.

Exemple de mise en place

En amont, les élèves de Clad ont découvert les jeux coopératifs, et dans une perspective de mise en valeur de ces mêmes élèves, ils ont pris en charge un jeu, dont ils devaient expliquer le fonctionnement aux Ce2. En accord avec une autre enseignante, nous faisons donc des rencontres de jeux coopératives, pendant une heure, entre nos deux classes chaque semaine.

D’un point de vue des enseignantes, nous avons remarqué une mise en place assez aisée de ces jeux : les enfants de la Clad se sentaient valorisés par la connaissance qu’ils avaient des jeux et de l’état d’esprit nécessaire pour gagner ensemble, martelant souvent des remarques comme «  tu n’accuses pas « un tel », c’est de notre faute à tous si on perd », ou encore formulant des phrases d’encouragement, négociant les stratégies à mettre en œuvre. Les groupes étaient relativement autonomes, nous n’avons pas eu à gérer de conflit.

 

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